Le Maroc réfute publiquement le mensonge (visite) de Macron : Quel honte pour la France !

Macron/visite-Pour répondre à la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, qui avait mentionné que le roi Mohammed VI avait invité Emmanuel Macron, le Maroc a catégoriquement nié une perspective de visite d’Emmanuel Macron. Une source gouvernementale officielle marocaine, relayée par l’agence de presse MAP et reprise par les médias nationaux, a déclaré que la visite du président français « n’est pas à l’ordre du jour et n’est pas programmée. »

Les propos de la ministre de Macron

Cette déclaration fait suite à une interview de Catherine Colonna sur LCI, au cours de laquelle elle avait évoqué l’invitation lancée par Mohammed VI à Emmanuel Macron. La ministre française des Affaires étrangères avait déclaré : « Le roi du Maroc a refait son invitation au président de la République il y a peu, cet été lorsqu’ils s’étaient parlés. Le président est invité, il reste à trouver des dates. Je tiens à préciser qu’il n’y a eu aucun report, aucune date n’avait été fixée. Cette invitation étant faite, j’espère que nous pourrons l’honorer. »

Cependant, la source gouvernementale marocaine a exprimé son étonnement quant à cette « initiative unilatérale » de Catherine Colonna, soulignant que cette annonce concernant une échéance bilatérale importante n’avait pas été concertée.

Cette controverse intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la France et le Maroc. Emmanuel Macron avait récemment critiqué les « polémiques qui n’ont pas lieu d’être » concernant la relation bilatérale entre les deux pays, notamment après que Rabat ait refusé l’aide proposée par Paris à la suite du séisme dévastateur dans la région de Marrakech.

Les relations entre le Maroc et la France se sont détériorées à mesure qu’Emmanuel Macron cherche à se rapprocher de l’Algérie, qui a rompu ses relations diplomatiques avec Rabat en 2021, l’accusant d’actes hostiles. De plus, le Maroc reproche à la France de ne pas suivre la position des États-Unis et d’Israël, qui ont reconnu la « marocanité » du Sahara occidental, une région contrôlée à près de 80% par le Maroc. La situation demeure tendue entre les deux pays, avec des enjeux diplomatiques complexes en toile de fond.