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La CEDEAO prête à officialiser le retrait des pays de l’AES
Les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se préparent à un sommet crucial, prévu le 15 décembre à Abuja, au Nigeria. À l’ordre du jour : le retrait officiel du Mali, du Burkina Faso et du Niger de l’Autorité des États Sahéliens (AES). Ces trois nations, récemment exclues de plusieurs instances régionales en raison de coups d’État militaires successifs, s’éloignent davantage de la CEDEAO.
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Une fracture politique en Afrique de l’Ouest
Ce départ marque une étape importante dans les relations déjà tendues entre ces trois pays et la CEDEAO. Les récents désaccords sur la gestion des transitions politiques, les sanctions imposées et les décisions collectives ont exacerbé les tensions. Les nouvelles autorités militaires au pouvoir dans ces États ont dénoncé une “ingérence” de l’organisation, préférant forger de nouvelles alliances stratégiques avec d’autres partenaires internationaux, notamment la Russie.
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Des défis majeurs pour la sous-région
La décision d’entériner ce retrait soulève de nombreuses questions sur l’avenir de la coopération régionale et sur la gestion des défis communs, comme la lutte contre le terrorisme et la crise économique. Avec cette rupture, la CEDEAO devra redéfinir son approche pour maintenir la stabilité dans la région. De leur côté, le Mali, le Burkina Faso et le Niger s’affirment comme un bloc unifié, tourné vers une souveraineté accrue et des partenariats alternatifs. Ce sommet d’Abuja pourrait ainsi redessiner les équilibres géopolitiques en Afrique de l’Ouest.