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Diplomatie : Le passeport AES source de tensions entre le Mali et l’Europe

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Diplomatie : Le passeport AES source de tensions entre le Mali et l’Europe
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Depuis l’adoption du passeport de l’Alliance des États du Sahel (AES) par le Mali, le Burkina Faso et le Niger après leur retrait de la CEDEAO, des Maliens rencontrent des difficultés pour obtenir des visas pour l’Europe. Malgré un dossier complet, certains demandeurs voient leur requête rejetée en raison de la non-reconnaissance de ce nouveau document par certaines ambassades européennes. C’est le cas d’un fonctionnaire malien à la retraite, dont la demande de visa a été refusée pour cette raison, illustrant les blocages auxquels font face plusieurs voyageurs maliens.

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Un problème administratif ou un refus politique ?

Selon des sources diplomatiques européennes citées par RFI, le problème ne résiderait pas dans la validité du passeport AES lui-même, mais dans un retard malien dans la transmission des passeports-témoins aux ambassades. En d’autres termes, les consulats européens n’auraient pas encore reçu les spécimens nécessaires à leur reconnaissance officielle.

Les autorités maliennes, de leur côté, réfutent cette version. Dans un communiqué publié le 16 février 2025, le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile affirme que “toutes les missions diplomatiques avaient été informées du lancement du passeport AES” et que “les spécimens physiques avaient été transmis” conformément aux procédures internationales.

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Bamako défend la conformité du passeport AES

Les autorités maliennes insistent sur la légitimité du document, affirmant qu’il respecte les normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Elles assurent également poursuivre les discussions avec leurs partenaires européens pour lever ces blocages administratifs et faciliter l’obtention des visas.

Toutefois, cette situation soulève des interrogations : s’agit-il uniquement d’un retard technique ou d’une réticence plus large des pays européens à reconnaître ce passeport issu de l’AES ? Le dossier reste sensible et pourrait rapidement devenir un sujet de tension diplomatique entre Bamako et l’Union européenne.

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