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Arrestations ciblées de citoyens togolais : Vives tensions en France
Au Togo, les libertés publiques sont de nouveau remises en question. Plusieurs sources rapportent des arrestations ciblées de citoyens togolais accusés d’avoir simplement prévu de manifester contre la présence française ou le système qu’ils qualifient de néocolonialiste. Parmi les cas les plus récents, un jeune militant aurait été incarcéré pour avoir annoncé une manifestation devant l’ambassade de France à Lomé.

Un climat de peur et d’intimidation dénoncé
Pour les militants togolais basés à l’étranger, notamment en France, la situation est alarmante. À Paris, certains d’entre eux à l’instar de Béhanzin ont tenté d’alerter les autorités diplomatiques togolaises sur ce qu’ils considèrent comme une dérive autoritaire du régime en place. Selon eux, ces pratiques visent à museler toute forme de contestation, y compris celles issues de la diaspora.
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Accusations croisées et guerre d’influence sur les réseaux sociaux
Dans ce climat tendu, les réseaux sociaux deviennent le théâtre d’un affrontement idéologique. Des militants accusent certains profils « trolls » d’être instrumentalisés par le pouvoir pour discréditer les mobilisations citoyennes. Les activistes dénoncent notamment des campagnes de désinformation qui prétendent que les manifestants seraient financés par la France ou par les services de renseignement étrangers. Une affirmation vivement rejetée par les concernés.

Le régime de Faure Gnassingbé, entre panafricanisme affiché et soutien controversé
Alors que le président Faure Gnassingbé affirme régulièrement sa proximité avec les idéaux de souveraineté et de panafricanisme, certains dénoncent une contradiction flagrante entre le discours et les pratiques internes. Le soutien supposé de la France au régime togolais continue de nourrir la méfiance, au moment où d’autres pays de la sous-région, notamment membres de l’AES, prennent leur distance avec Paris.
Mobilisation prévue : les 16 et 17 sous le signe de la contestation
En réponse à cette situation, des mouvements citoyens appellent à descendre dans les rues les 16 et 17 juillet, pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « régime oppressif » et « d’apartheid social ». Ils entendent ainsi continuer à exiger plus de libertés, de justice et de dignité pour les Togolais, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
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