Togo : La critique d’un étudiant sur la nouvelle constitution conduit à l’interpellation nocturne de son père

Dimanche dernier, Bertin Bandiagou, président du Syndicat des Élèves et Étudiants du Togo (SEET), a pris part à un rassemblement de la société civile à Lomé, où il a fermement critiqué les récentes modifications de la constitution. Sa prise de parole a été marquée par une dénonciation vigoureuse des changements qu’il estime nuisibles aux droits des citoyens togolais.

Interpellation nocturne du père de Bandiagou

Quelques heures après ce meeting, des hommes en treillis ont arrêté le père de Bertin Bandiagou au milieu de la nuit, selon les informations recueillies. Cet incident a immédiatement soulevé l’inquiétude et l’indignation parmi les supporters et les proches de l’étudiant, suscitant des interrogations sur les motivations réelles de cette arrestation.

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L’ami de Bandiagou rapporte l’arrestation sur Twitter

L’alerte a été donnée par un ami de Bertin Bandiagou via Twitter (X) : « Mon ami Bertin Bandiagou a appris cette nuit que son père a été emmené par des hommes en treillis qui ont également fouillé leur domicile familial situé dans la commune de Kpendjal-Ouest 2, sans fournir de raison explicite », a-t-il tweeté. Ce message a rapidement été relayé, provoquant une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.

Le Front « Touche pas à ma constitution » condamne fermement l’arrestation

Le mouvement « Touche pas à ma constitution » a vivement dénoncé cette arrestation qu’il qualifie de scandaleuse. Les membres de ce groupe de la société civile voient dans cet acte une tentative flagrante d’intimidation visant à faire taire les opposants politiques.

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Réaction indignée de Nathaniel Olympio du Parti des Togolais

Nathaniel Olympio, leader du Parti des Togolais, a décrit cette interpellation comme un « acte cynique » visant à réprimer l’engagement politique de Bertin Bandiagou. « C’est d’une cynisme inacceptable de s’en prendre à sa famille pour décourager son activisme politique. Ce régime manque clairement de morale. Il est honteux et perfide que des autorités ciblent ainsi un jeune étudiant. Les intimidations ne pourront jamais faire taire les idées », a-t-il déclaré. Ses propos appellent à la solidarité et à la résistance face à la répression politique.

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