Togo : Faure Gnassingbé félicité par la CEDEAO, mais le scandale Guy Marius Sagna éclabousse la session

Lors de la troisième session extraordinaire du Parlement de la CEDEAO, organisée à Lomé, les députés ont chaleureusement félicité le gouvernement togolais et son président, Faure Essozimna Gnassingbé, pour leur soutien indéfectible. Le 3 octobre 2024, une délégation, dirigée par Memounatou Ibrahima, présidente du Parlement de la CEDEAO, a exprimé sa gratitude à Gnassingbé pour son engagement envers l’organisation.

Les discussions ont abordé des enjeux clés comme la sécurité régionale, la stabilité politique et le développement économique. Memounatou Ibrahima a salué le rôle du Togo dans la promotion de la paix en Afrique de l’Ouest, réaffirmant la nécessité d’une collaboration renforcée entre le pays et les institutions de la CEDEAO.

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Sécurité et développement au cœur des priorités
Faure Gnassingbé a réaffirmé l’engagement du Togo à soutenir les efforts de la CEDEAO, notamment dans des domaines critiques tels que la lutte contre le terrorisme, la gouvernance démocratique et l’intégration économique régionale. Le président togolais a souligné l’importance de l’unité entre les États membres pour surmonter les défis communs et construire une CEDEAO plus stable et prospère.

Cette session extraordinaire a également renforcé le rôle du Togo dans l’intégration régionale. Plusieurs résolutions ont été adoptées, visant à améliorer la sécurité, à consolider les processus démocratiques et à promouvoir les échanges économiques entre les pays membres de la communauté.

Une session marquée par le scandale de l’agression de Guy Marius Sagna
Malgré les discussions fructueuses, la session de Lomé a été entachée par l’agression physique du député sénégalais Guy Marius Sagna. Cet incident, survenu le 29 septembre 2024, a eu lieu alors que Sagna participait à une réunion non autorisée avec des membres de l’opposition togolaise.

Le Parlement de la CEDEAO, par la voix de son communiqué du 2 octobre 2024, a fermement condamné cette attaque, précisant que la violence contre un parlementaire est inacceptable, quelles que soient les circonstances. La réunion à laquelle assistait Sagna n’avait pas reçu d’autorisation préalable des autorités togolaises, mais cela n’a en aucun cas justifié l’acte de violence dont il a été victime.

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Condamnation de la violence
La CEDEAO a exprimé ses regrets pour cet incident et a réaffirmé son engagement en faveur de la protection de ses parlementaires, tout en appelant à un climat de paix et de respect, essentiel pour la stabilité de la sous-région. Cet événement met en lumière les tensions politiques existant au Togo, malgré les efforts déployés pour renforcer la stabilité et la sécurité.

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