Togo : Attaque djihadiste à Fanworgou, des soldats turcs comptés parmi les victimes

Depuis les précédentes attaques meurtrières contre le poste avancé de Kpenkankandi, l’armée togolaise avait redoublé d’efforts pour reprendre le contrôle des zones affectées par l’insécurité. Cependant, l’incident survenu le 2 octobre 2024 dans le village de Fanworgou met en évidence la persistance de la menace. Malgré une riposte efficace des forces togolaises, le bilan reste préoccupant, révélant la fragilité de la situation sécuritaire dans le nord du pays.

Cible stratégique : un chantier en danger
La cible de cette offensive n’était autre que le chantier de tranchées lancé en janvier 2024. Des assaillants armés et mobiles, circulant à moto, ont pris pour cible le personnel civil et militaire. Le bilan non officiel déplore une douzaine de soldats togolais tués, et plusieurs blessés ont été signalés. Ce chantier stratégique est désormais au centre des préoccupations sécuritaires du pays.

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Implication internationale : des pertes turques
L’attaque a aussi coûté la vie à deux soldats turcs. Présents au nord du Togo depuis début 2024, les forces turques apportent un soutien précieux à l’armée locale. Ces soldats spécialisés dans le déminage et l’appui aérien ont contribué à sécuriser les zones sensibles, mais leur perte soulève des questions quant à l’efficacité de cette collaboration.

Suspicions autour des responsables
Jusqu’à présent, l’attaque n’a pas été revendiquée. Néanmoins, des experts soupçonnent le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), déjà actif dans la région, d’être à l’origine de cet assaut. La recrudescence des violences dans cette zone renforce les inquiétudes concernant l’avancée des groupes terroristes dans le nord du Togo.

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Renforcement militaire attendu
Suite à cette attaque, Ankara pourrait intensifier son soutien militaire au Togo. En effet, cette perte tragique des deux soldats turcs pourrait amener à une réévaluation de la stratégie militaire commune entre les deux pays pour mieux contrer la menace terroriste dans la région.

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