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RDC : un chef coutumier décapité, sa tête emportée

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RDC : un chef coutumier décapité (Officiel)
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En RDC, une situation des plus tristes s’est produite, contraignant le gouvernement à se prononcer. Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières a annoncé, lors de la réunion du conseil des ministres du 9 juin, la mort effroyable d’un chef coutumier.

Selon Peter Kazadi, ministre de l’Intérieur, un chef coutumier a été méchamment décapité par des assaillants « Mobondo ».

RDC : un chef coutumier décapité, les faits

Le ministre fait également savoir que des éléments non identifiés (probablement des terroristes) se trouve dans la province du « Kongo Central plus précisément dans le territoire de Lukula ».

« Sur le volet sécuritaire, le VPM, ministre de l’Intérieur, sécurité et Affaires Coutumières a fait état de l’activisme des groupes armés et terroristes dans les provinces de l’Ituri et du Tanganyika, la présence des éléments non encore identifiés dans la province du Kongo Central principalement dans les territoires de Lukula ainsi que le meurtre d’un Chef coutumier par des assaillants Mobondo dans la périphérie de la ville de Kinshasa », précise le porte-parole du gouvernement.

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RDC : un chef coutumier décapité (Officiel)

Ce que l’on sait de la décapitation du chef coutumier

 Mona Mikeme Nku, chef coutumier, a été décapité mardi dernier par les miliciens Mobondo dans le cadre d’un conflit entre les Teke et Yaka.

« L’augmentation de la redevance coutumière par le chef du village Masiambe de un à cinq sacs » n’auraient pas plu aux non originaires (Yaka) qui ont vivement protesté. D’où l’incident tragique. La tête du chef aurait été emportée par les bourreaux et son corps laissé sur place (au village).

RDC : un chef coutumier décapité (Officiel)

Pour rappel, la milice dénommée Mobondo, née du conflit opposant Yaka et Teke a fait plus de 300 morts d’après Human Rights Watch. Cela en moins d’un an.

Aussi, faudrait-il préciser que le 10 juin dernier, des individus armés ont mené une attaque contre le bureau du centre de santé situé à Boko, dans la province du Kwango.

Au cours de cette offensive, les agresseurs ont pris en otage le médecin chef de zone et exigé une rançon d’un million de francs congolais ainsi que quelques animaux pour obtenir sa libération.

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