Coup d’État avorté en Bolivie : Le chef des forces armées arrêté

Mercredi dernier à La Paz, une tentative de coup d’État a été avortée avec la destitution et l’arrestation du général Juan José Zúñiga, chef des forces armées boliviennes. Cette action spectaculaire a été qualifiée par le président Luis Arce comme une menace sérieuse à la démocratie bolivienne.

Le général Zúñiga a été appréhendé publiquement alors qu’il s’exprimait devant les médias à l’extérieur d’une caserne de la capitale La Paz. Accompagné par le ministre de l’Intérieur, il a été conduit pour être interrogé par le parquet, accusé de terrorisme et de soulèvement armé.

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Les événements menant à l’arrestation

Avant son arrestation, Zúñiga avait mobilisé ses troupes à travers les rues de La Paz jusqu’à la place Murillo. Là, huit véhicules blindés ont été positionnés et des gaz lacrymogènes ont été utilisés pour dissuader toute approche.

Réactions nationales et internationales

En réponse à ces événements, le président Arce a rapidement destitué Zúñiga et a immédiatement nommé un nouveau commandement des forces armées. Evo Morales, ancien président et acteur politique influent, a dénoncé cette action comme une tentative de coup d’État et a appelé à une mobilisation nationale pour défendre la démocratie.

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Répercussions et condamnations internationales

Les dirigeants régionaux et internationaux ont unanimement condamné les actions du général Zúñiga, exprimant leur soutien à la préservation de l’ordre démocratique en Bolivie. Le secrétaire général de l’ONU ainsi que plusieurs présidents latino-américains ont exprimé leur profonde préoccupation face à la situation.

##Coup d’État##

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