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Togo – Licenciements à Dodo Plast : la colère des ex-salariés s’intensifie
Ce mercredi 23 octobre, devant les locaux de Dodo Plast, une trentaine d’anciens employés ont organisé un rassemblement pour exprimer leur frustration. Depuis leur licenciement en avril 2022, ces 330 salariés attendent toujours le versement de leurs droits. Les cris de détresse résonnent dans l’air, illustrant un sentiment d’abandon et d’impuissance face à la situation.
Des cris de désespoir
Les manifestants ont scandé des slogans tels que « Payer nos droits » et « ON VEUT NOTRE ARGENT », dévoilant ainsi leur désespoir face à des promesses non tenues. Licenciés pour des raisons économiques, ces hommes et femmes se retrouvent dans une impasse. « Après tant de fausses promesses, nous sommes à bout de souffle », déplore Boris Johnson, porte-parole des ex-ouvriers. La situation devient de plus en plus intenable pour ceux qui se retrouvent sans ressources.
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Une lutte pour la justice
Malgré leur détermination, les anciens salariés ne peuvent pas recourir à la justice en raison de leurs moyens limités. Pour eux, la manifestation est leur seul recours pour se faire entendre. « Nous n’avons pas d’autre choix que de protester », insiste Boris Johnson, soulignant l’urgence de leur situation. Leur cri de ralliement témoigne d’un profond besoin de justice et de reconnaissance.
Une rencontre attendue
Le mouvement d’humeur a pris fin après une discussion avec le commandant de la zone portuaire. Un rendez-vous avec l’ex-employeur a été fixé pour le jeudi 24 octobre, mais l’incertitude reste de mise. Les manifestants, bien que découragés, espèrent que cette réunion portera ses fruits. « Nous attendons des réponses claires », affirment-ils, déterminés à obtenir gain de cause.
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Un constat alarmant
La situation des ex-employés de Dodo Plast met en lumière un problème plus vaste au sein de la zone franche, où les licenciements abusifs sont fréquents. La passivité du gouvernement face à ces abus ne fait qu’aggraver le désespoir des travailleurs togolais. Les anciens employés, bien qu’épuisés, restent résolus à défendre leurs droits. Ils savent que sans action, leur situation ne s’améliorera pas.