Drame en République Démocratique du Congo : 14 vies fauchées lors d’une attaque brutale contre une église

Un sinistre acte de violence a engendré la perte tragique de 14 individus au sein d’une église localisée dans la province d’Ituri, à l’extrême est de la République Démocratique du Congo (RDC). Les funestes événements se sont déroulés ce dimanche, lorsqu’un groupe d’assaillants a pris pour cible des fidèles en prière. Les informations émanent d’une source locale de premier plan ainsi que d’un leader de la société civile, ayant confirmé les faits dès ce lundi.

La Coopérative pour le développement du Congo (CODECO), l’une des nombreuses milices opérant dans la région orientale du pays en proie à des affrontements persistants, est à l’origine de cette attaque. Les autorités ont clairement identifié le groupe CODECO comme responsable de cette tragédie. Les rapports évoquent que les miliciens CODECO ont ouvert le feu sur les fidèles alors qu’ils étaient en pleine prière, entraînant ainsi le décès de neuf civils, quatre assaillants et un soldat.

Selon des témoignages poignants, les victimes se recueillaient en prière lorsque les membres de la milice CODECO ont brusquement ouvert le feu. Les églises visées lors de cette attaque meurtrière sont celles de Mesa, Cepac et Aumopro, situées à proximité du lac Albert, au cœur de la chefferie de Bahema-Nord. Les instances responsables appellent à la sérénité parmi la population tandis que les forces armées s’efforcent d’appréhender les auteurs de cette violence dans le but de les neutraliser.

Les membres de CODECO prétendent agir en tant que défenseurs des intérêts des agriculteurs Lendu, un groupe qui entretient depuis longtemps des différends avec les éleveurs Hema.

Cette odieuse attaque met en exergue l’ampleur de la crise humanitaire sévissant dans la province d’Ituri. Une agence onusienne rapporte qu’environ trois millions de personnes se trouvent dans un état de nécessité urgente en matière d’aide humanitaire. Les agissements de groupes armés tels que CODECO ne font qu’aggraver une situation déjà des plus préoccupantes.

Cette tragédie met une fois de plus en lumière les enjeux complexes en matière de sécurité et d’assistance humanitaire auxquels l’est de la République Démocratique du Congo est confronté depuis de nombreuses années, plaçant ainsi la vie et le bien-être de paisibles civils en péril constant.