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La mobilité en Afrique : Cinq pays ouvrent leurs portes sans visa en 2024
La mobilité des Africains sur leur propre continent reste limitée par rapport à celle des Européens au sein de l’espace Schengen. En 2024, seuls cinq pays africains ouvrent leurs portes sans visa à tous les Africains.
Mobilité intra-africaine : Un défi persistant
La liberté de circulation en Afrique est loin d’égaler celle des Européens en Europe. Les Africains rencontrent de nombreux obstacles pour voyager d’un pays à un autre, contrairement aux citoyens européens qui profitent de la libre circulation dans l’espace Schengen.
Exemples de mobilité régionale
Des facilités existent dans certaines sous-régions. En Afrique de l’Ouest, par exemple, un Togolais peut se rendre à Dakar en bus avec sa simple carte d’identité, sans visa, même s’il traverse le Burkina Faso et le Mali. Cependant, cette facilité de mouvement est limitée aux sous-régions, rendant les voyages au-delà plus compliqués pour les Africains.
Cinq pays ouverts à tous les Africains
En 2024, cinq pays africains permettent aux Africains de voyager sans visa :
- Les Seychelles : Pionniers en la matière, les Seychelles n’exigent aucun visa pour les Africains depuis plusieurs années.
- La Gambie : Depuis 2019, la Gambie a instauré un régime sans visa pour les vols réguliers et charters en provenance d’Afrique.
- Le Kenya : Suivant l’exemple de la Gambie, le Kenya a supprimé l’obligation de visa pour les Africains en 2019.
- Le Bénin : Ce pays offre également un accès sans visa à tous les Africains.
- Le Rwanda : A rejoint cette initiative en 2023, facilitant l’entrée aux voyageurs du continent.
Des obstacles à surmonter
Malgré ces progrès, il reste de nombreux défis à relever pour améliorer la liberté de mouvement des Africains sur leur continent. Des efforts continus sont nécessaires pour étendre ces facilités à d’autres pays et régions en Afrique.
Conclusion
L’initiative de ces cinq pays représente une avancée significative vers une plus grande intégration africaine. Toutefois, pour atteindre une véritable liberté de circulation, des efforts concertés et des politiques harmonisées sont indispensables à l’échelle du continent.