Coup d’Etat manqué au Bénin : Kemi Seba se prononce

L’actualité politique à Cotonou est marquée par des rumeurs de coup d’État impliquant des figures influentes comme l’homme d’affaires Olivier Boko et l’ancien ministre Oswald Homeky. Ces accusations suscitent des interrogations quant à leur authenticité. Kemi Seba, un activiste engagé, exprime ses réserves sur la véracité de ces événements, les qualifiant de « théâtre » qui pourrait masquer des motivations cachées. Dans un climat de tensions politiques croissantes, cette prudence est plus que justifiée.

Le scepticisme de Kemi Seba

Kemi Seba, leader de l’ONG Urgences Panafricanistes, reste prudent face aux rumeurs de coup d’État. Selon lui, même si les faits étaient avérés, ils ne serviraient pas l’intérêt du peuple béninois. Il argue que si Boko avait effectivement préparé un coup, celui-ci ne pourrait pas être perçu comme un mouvement en faveur des citoyens, mais plutôt comme une manœuvre orchestrée par des intérêts extérieurs, notamment français. Ce scepticisme invite à une réflexion sur le rôle des puissances étrangères dans les affaires internes du Bénin.

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Les ambitions présidentielles de Boko

L’attention de Kemi Seba est également attirée par les ambitions politiques d’Olivier Boko, qui, selon des sources, aurait effectué un voyage en France pour établir des « contacts utiles » en vue d’une candidature à la présidentielle de 2026. Ce développement soulève des questions sur ses réelles intentions et son lien avec le néocolonialisme. L’activiste voit dans ces démarches un indice des possibles manipulations en coulisses qui pourraient influencer les prochaines élections.

Le défi de la succession

À quelques mois des élections, le président Patrice Talon se concentre sur la cohésion de son équipe tout en évitant de précipiter les débats sur sa succession. Bien qu’il ait déclaré qu’il ne briguerait pas un troisième mandat, la dynamique politique actuelle laisse entrevoir une compétition intense pour son héritage. Talon insiste sur le fait que les discussions autour de son successeur doivent venir des partis politiques, mais les ambitions internes compliquent cette situation.

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Des soutiens controversés

Malgré le mutisme d’Olivier Boko, des soutiens au sein du gouvernement, notamment d’Oswald Homeky, alimentent la spéculation sur sa candidature. La position favorable de Homeky à l’égard de Boko lui a coûté son poste, révélant les tensions au sein du cabinet. Ce climat de rivalité et de loyautés changeantes illustre la fragilité des alliances politiques au Bénin et souligne les enjeux cruciaux de la prochaine élection présidentielle.

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