Attaque audacieuse à la prison centrale de Conakry : Des prisonniers du procès du 28 septembre en évasion

Ce samedi matin, un groupe de militaires armés jusqu’aux dents a mené une attaque spectaculaire contre la Maison Centrale, la principale prison civile de Conakry, en Guinée. Cette opération audacieuse a permis la libération de plusieurs détenus impliqués dans le procès du massacre du 28 septembre, dont le capitaine Moussa Dadis Camara, le colonel Claude Pivi, le colonel Moussa Tiégboro Camara et le colonel Blaise Goumou.

L’identité du commando à l’origine de cette attaque reste inconnue, tout comme leur destination ultime. Des échanges de tirs se poursuivent à l’intérieur de la prison, et tous les accès restent bloqués.

Cette attaque met en évidence une grave faille de sécurité au sein du système pénitentiaire guinéen et soulève des inquiétudes quant à la capacité des autorités à maintenir l’ordre et la sécurité des citoyens. Elle risque également de perturber le procès en cours, qui avait récemment repris. Le procès du massacre du 28 septembre est une étape cruciale pour rendre justice aux victimes et traduire en justice les responsables des atrocités commises. L’attaque contre la Prison Centrale de Conakry pose désormais un défi majeur à ce processus.

Le gouvernement guinéen a réagi rapidement en déployant des forces de sécurité supplémentaires pour sécuriser la prison et en lançant une enquête pour identifier les auteurs de cette attaque. Des appels à l’aide internationale ont également été lancés pour appréhender les prisonniers évadés.

L’impact à long terme de cette attaque sur la stabilité de la Guinée et sur la capacité de rendre justice aux victimes du massacre du 28 septembre reste incertain. La population reste préoccupée par la question de savoir si la poursuite du procès pourra avoir lieu malgré cette opération audacieuse, qui a mis en évidence de sérieuses vulnérabilités dans le système de sécurité du pays.

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