Actualités
Zelenski accuse l’ONU d’impuissance et rejette les plans de paix alternatifs
Le président ukrainien, Volodymyr Zelenski, a vivement critiqué l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’accusant d’être incapable de résoudre le conflit en Ukraine de manière juste et efficace. Lors de son intervention à l’Assemblée générale, Zelenski a exprimé sa frustration face au rôle du Conseil de sécurité et à son droit de veto, qu’il juge responsable de l’impuissance de l’ONU.
« La Paix Par L’ONU est Impraticable »
« Malheureusement, il est impossible de résoudre justement et honnêtement les questions de la guerre et de la paix à l’ONU », a déclaré le président ukrainien. Selon lui, le droit de veto détenu par certains membres du Conseil de sécurité, notamment la Russie, empêche toute issue équitable. Zelenski a réitéré que sa propre « formule de la paix », développée il y a deux ans, reste la seule voie viable pour mettre fin au conflit. Il a souligné que cette solution n’était pas entravée par le droit de veto, la rendant, selon lui, plus efficace.
Lire aussi : TOGO : Lomé accueille le 6ème Congrès des Experts Comptables de l’UEMOA
Critiques des Initiatives Alternatives
Zelenski a également reconnu que tous les pays ne soutiennent pas sa formule de paix. Certains États proposent des alternatives pour résoudre le conflit, mais ces options sont fermement rejetées par le président ukrainien. Il a déclaré que ces tentatives ne pouvaient offrir qu’une « pause temporaire » dans les combats sans aborder véritablement les intérêts de l’Ukraine. Selon lui, ces propositions risquent de prolonger le conflit en négligeant la souveraineté de son pays.
Opposition à une Suspension des Hostilités
Pour Zelenski, il est essentiel de ne pas se contenter d’une suspension des hostilités. Le président a mis en garde contre toute tentative visant à interrompre temporairement le conflit, arguant qu’une telle pause pourrait simplement ouvrir la voie à une « deuxième ou troisième phase » de guerre avec la Russie. La nécessité, selon lui, est d’empêcher l’expansion continue de la Russie, qu’il accuse de s’emparer de nouveaux territoires « jour après jour ».