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Voici pourquoi la CEDEAO fait face à une mauvaise nouvelle après le départ de l’AES

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Voici pourquoi la CEDEAO fait face à une mauvaise nouvelle après le départ de l'AES
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Le départ du Mali, du Burkina Faso et du Niger place la CEDEAO dans une situation délicate. Cette crise institutionnelle s’aggrave alors qu’une mission de l’organisation a dû quitter précipitamment la Guinée-Bissau, menacée d’expulsion par le président Umaro Sissoco Embaló. Envoyée pour faciliter un consensus sur les prochaines élections, elle s’est heurtée à un climat politique tendu. Le différend porte sur la fin du mandat présidentiel, que l’opposition estime expiré depuis le 27 février, tandis que la Cour suprême l’a prolongé jusqu’au 4 septembre. Cette nouvelle impasse politique met encore plus en lumière les fragilités de la CEDEAO, déjà affaiblie par la rupture avec l’Alliance des États du Sahel (AES).

C'est officiel : "Sur les traces de Sékou" de Marc M Sondou vient de paraître aux Editions Fafanyo

Une CEDEAO affaiblie après le départ de l’AES

Le départ officiel des trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Mali, Burkina Faso et Niger – a déjà fragilisé la CEDEAO. La perte de ces pays stratégiques, en raison de divergences politiques et sécuritaires, a mis en évidence les limites de l’organisation régionale, qui peine à s’imposer face aux nouveaux équilibres géopolitiques en Afrique de l’Ouest.

De nombreux observateurs estiment que la CEDEAO traverse l’une des pires crises de son histoire, confrontée à des contestations internes et à une remise en question de son efficacité. Les tensions en Guinée-Bissau viennent ainsi s’ajouter aux défis que l’organisation doit déjà affronter.

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Vers un éclatement progressif de la CEDEAO ?

Cette série de crises pousse certains analystes à s’interroger sur l’avenir de la CEDEAO. Entre le départ des pays de l’AES et la montée des tensions politiques dans d’autres États membres, l’organisation pourrait être amenée à revoir son fonctionnement et ses priorités. La question d’un éventuel émiettement se pose de plus en plus, tant les divisions internes semblent s’accentuer.

Reste à savoir si la CEDEAO saura se réinventer pour conserver son rôle d’acteur clé en Afrique de l’Ouest. Une chose est sûre : les défis qui l’attendent sont colossaux.

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