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Voici les 9 scandales sexuels qui ont secoué le monde politique africain

Le pouvoir politique, souvent associé à des valeurs de moralité et d’exemplarité, a parfois été éclaboussé par des scandales sexuels. Sur le continent africain, plusieurs personnalités de premier plan ont vu leur carrière bouleversée par des affaires qui ont secoué l’opinion publique. Voici un retour sur neuf de ces scandales qui ont marqué l’histoire politique en Afrique, de l’Afrique du Sud au Sénégal, en passant par la RDC et le Zimbabwe.

1. L’affaire Baltasar Ebang Engonga : L’escroquerie et la débâcle morale en Guinée équatoriale

En 2024, Baltasar Ebang Engonga, surnommé « Bello », devient tristement célèbre après la fuite de vidéos compromettantes. Ces enregistrements, montrant l’homme en compagnie d’épouses et de filles de hauts responsables politiques, secouent le pays. Déjà incarcéré pour détournement de fonds publics, Engonga est limogé de son poste de directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), plongeant la Guinée équatoriale dans une crise de confiance.
2. Jacob Zuma et le Scandale de la Douche : Un Vice-Président au Cœur de la Controverse

En 2006, Jacob Zuma, vice-président de l’Afrique du Sud, fait face à des accusations de viol. Bien qu’acquitté, ses déclarations à propos de la douche qu’il aurait prise après l’acte pour éviter le VIH enflamment la société sud-africaine. Cet épisode ne l’empêche pas de devenir président en 2009, mais des scandales successifs finiront par le contraindre à la démission en 2018.
3. Cyril Ramaphosa et l’Affaire des Maîtresses : Une Rumeur qui ne Nuit Pas à sa Carrière

En 2017, le vice-président sud-africain Cyril Ramaphosa est accusé d’entretenir des liaisons extraconjugales, ce qui déclenche un scandale médiatique. Bien que ces accusations soient partiellement confirmées, elles ne semblent pas entacher son ascension politique. En 2018, il devient président, mettant en avant une campagne contre les violences faites aux femmes.
4. L’Affaire Sonko et Adji Sarr : La Tempête Politique au Sénégal

En 2021, Ousmane Sonko, figure montante de l’opposition sénégalaise, est accusé de viols par une employée de salon de beauté, Adji Sarr. Ce scandale plonge le Sénégal dans une crise politique et des émeutes violentes. Malgré sa condamnation à deux ans de prison en 2023, Sonko conserve une influence majeure, soutenant la victoire de Bassirou Diomaye Faye aux élections de 2024.

5. Enock Ruberangabo Sebineza et la Sextape en RDC : Le Vice-Ministre Face à la Dégradation de sa Réputation

En 2016, une vidéo compromettante mettant en scène Enock Ruberangabo Sebineza, vice-ministre des Postes et Télécommunications en RDC, fait surface. Bien qu’il prétende qu’il s’agit d’un montage, il est rapidement limogé pour violation des “devoirs déontologiques” de son poste.
6. Malusi Gigaba et le Chantage à la Sextape : Un Ministre Sud-Africain Sombrement Détruit

En 2018, Malusi Gigaba, ministre sud-africain des Finances, est victime d’un piratage de téléphone, avec la publication de vidéos intimes en ligne. Face au scandale, il démissionne pour protéger son parti et sa famille, mais sa carrière est irrémédiablement marquée.
7. Omar Bongo et les Escort-Girls : Les Frasques du Président Gabonais

Dans les années 1990, Omar Bongo, président du Gabon, est impliqué dans un scandale lié à des escort-girls organisées par le couturier Francesco Smalto. Ce scandale diplomatique, lié à la prostitution de luxe, ternit l’image de Bongo et de son gouvernement, créant des tensions avec la France.
8. Kembo Mohadi et le Harcèlement Sexuel : Le Vice-Président du Zimbabwe au Centre d’un Scandale

En 2021, Kembo Mohadi, vice-président du Zimbabwe, est éclaboussé par un scandale de harcèlement sexuel après la fuite d’enregistrements où il harcèle plusieurs femmes pour des relations sexuelles. Sous pression, il démissionne en évoquant une conspiration contre lui, mais se retire définitivement de la scène politique.
9. Le Scandale de l’Adultère au Maroc : Un Hypocrisie Démasquée dans le Mouvement Islamiste

En 2016, deux dirigeants du Mouvement de l’unicité et de la réforme (MUR), Fatima Nejjar et Moulay Omar Benhammad, sont arrêtés pour adultère après avoir été surpris en plein ébat. Leur condamnation à deux mois de prison avec sursis met en lumière l’hypocrisie de certains responsables religieux et choque l’opinion publique marocaine.
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Ces scandales, révélateurs des dérives et des contradictions au sein de la sphère politique, témoignent d’une réalité complexe où les figures publiques, souvent perçues comme des modèles, peuvent se retrouver prises dans des tempêtes d’une tout autre nature.
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