Faits divers

Un pasteur espère transformer l’eau en vin lors d’un culte inspiré

Une scène surréaliste a secoué une église au Ghana ce week-end. Un pasteur, en quête de reproduire le célèbre miracle de Jésus lors des noces de Cana — transformer l’eau en vin — a tenté sa propre version moderne… qui s’est soldée par un échec cuisant.

Lors d’un culte très suivi, retransmis en direct et filmé par plusieurs fidèles, l’homme de Dieu s’est approché d’un seau d’eau, priant avec une ferveur impressionnante. Il a ensuite invité l’assemblée à être témoin du miracle. Mais malgré les prières enflammées, l’eau n’a pas bougé d’un iota : ni couleur, ni odeur de vin. Juste de l’eau, toujours de l’eau.

Malaise et confusion dans l’assemblée

D’abord silencieux, les fidèles n’ont pu cacher leur embarras. Des murmures se sont fait entendre, des regards se sont échangés, et certains n’ont pas retenu leurs rires ou leurs commentaires dubitatifs. Le malaise était palpable.

Une séquence virale sur les réseaux sociaux

La scène n’est pas restée confinée aux murs de l’église. Très vite, la vidéo de la tentative ratée a envahi les réseaux sociaux : TikTok, Facebook et X (ex-Twitter) en tête. Elle cumule des milliers de vues et de partages, accompagnés de commentaires tantôt moqueurs, tantôt indignés.

« Ce n’est pas de la foi, c’est du spectacle », écrit un internaute, résumant le sentiment de nombreux spectateurs choqués par ce qu’ils considèrent comme une mise en scène maladroite voire blasphématoire.

Une nouvelle polémique sur les dérives religieuses

Cet incident relance une fois de plus le débat sur les dérives de certains leaders religieux en Afrique. Entre fausses promesses, spectacles pseudo-miraculeux et manipulation des fidèles, des voix s’élèvent pour appeler à plus de vigilance et de bon sens.

Si pour certains, cet épisode n’est qu’un divertissement involontaire, pour d’autres, il s’agit d’un signal d’alarme sur l’état de certaines pratiques religieuses contemporaines.

Ce qui devait être un moment de foi s’est transformé en un fiasco public. Et au lieu d’un miracle, c’est une leçon de scepticisme qui a été servie… à température ambiante.