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Un maçon vole une fortune à une travailleuse du sexe : ce qui lui est arrivé va vous choquer

Un maçon vole une fortune à une travailleuse du sexe : ce qui lui est arrivé va vous choquer

Le vendredi 6 décembre 2024, le tribunal de grande instance de Ouagadougou a vu défiler une affaire pour le moins atypique. Un maçon de 29 ans, N.B., est accusé d’avoir volé plus d’un million de francs CFA à une travailleuse du sexe, résidente au Burkina Faso. Une histoire mêlant vol, extravagance et extravagances assumées, qui a tenu en haleine la salle d’audience.

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Un pactole bien gardé… mais pas pour longtemps
La victime, N.N., gérante d’une tontine entre travailleuses du sexe, avait accumulé une somme de 1 030 000 F CFA destinée à leur caisse commune. N.B., proche de la victime et souvent présent chez elle pour des réparations, aurait profité de cette proximité pour dérober le sac contenant l’argent ainsi que deux smartphones.

Les faits remontent au soir du 14 septembre 2024, lorsque le prévenu a cassé la porte de la maison pour s’introduire et s’emparer de l’argent. À la barre, N.B. a partiellement avoué : « J’ai pris 325 000 F CFA et un téléphone portable. » Une version qui diffère de celle de la victime, affirmant avoir perdu l’intégralité de la somme collectée.

Un butin dilapidé dans le luxe et la fête
Interrogé sur l’utilisation de l’argent, N.B. a surpris l’audience avec une réponse désarmante : « J’ai loué un hôtel à Kamboinsin et j’y ai dormi cinq jours. » Entre rires nerveux et incrédulité, le prévenu a révélé avoir « profité » sans se soucier des conséquences.

Pour le procureur, l’attitude du prévenu et l’absence de preuve de la somme exacte volée ne changent rien : « Un vol reste un vol. »

CSAF

Un pardon demandé, mais une justice implacable attendue
Face aux accusations, N.B. a plaidé pour la clémence : « J’ai fauté. Je demande pardon au tribunal et à la victime. » Mais la victime, N.N., reste ferme, exigeant le remboursement total de la somme volée et le dédommagement du téléphone manquant.

Le procureur, convaincu des faits, a requis une peine de 24 mois de prison ferme et une amende d’un million de francs CFA. Le verdict final sera rendu fin décembre 2024.

Un rappel que la justice ne fait pas de concessions
Cette affaire met en lumière non seulement les liens de confiance brisés, mais aussi les conséquences graves d’une impulsion délictueuse. N.B., en quête de luxe éphémère, pourrait bien payer son extravagance par des années derrière les barreaux.

CSAF

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