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Un locataire expulsé pour avoir acheté une voiture à sa femme

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Un locataire expulsé pour avoir acheté une voiture à … sa femme ?
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À Abakaliki, capitale de l’État d’Ebonyi au Nigeria, une situation jugée invraisemblable a mis le feu aux réseaux sociaux : un locataire a été sommé de quitter son logement… pour avoir acheté une voiture à sa femme.
Selon les premières informations relayées sur Facebook par l’activiste Nelson Igboke, le propriétaire aurait signifié à son locataire qu’il avait un « train de vie inadapté » à son statut d’occupant en location. Le locataire possédait déjà deux véhicules avant d’en acquérir un troisième pour son épouse, ce qui aurait été la goutte de trop pour le bailleur.

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Une réaction qui fait débat
Le propriétaire n’aurait pas supporté ce qu’il qualifie d’« ostentation » dans son enceinte. Selon lui, vivre en location avec plusieurs voitures est une démonstration de richesse déplacée. Il a conseillé à son locataire de construire sa propre maison plutôt que d’accumuler des voitures dans la cour d’autrui.
Ce type de réaction, perçu comme arbitraire par beaucoup, a rapidement provoqué une levée de boucliers sur la toile.

Internet s’enflamme : entre indignation et sarcasme
Les commentaires n’ont pas tardé à affluer. Beaucoup d’internautes dénoncent un abus de pouvoir, certains parlant même de jalousie de la part du propriétaire. « Donc on n’a plus le droit de réussir quand on est locataire ? », ironise un utilisateur sur Twitter. D’autres, plus modérés, évoquent la possibilité de règles internes à l’immeuble non respectées, notamment en ce qui concerne l’espace de stationnement.

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Une question plus large : quels droits pour les locataires ?
Au Nigeria, il est fréquent que les propriétaires ajoutent des clauses non écrites à leurs baux : restrictions sur les visiteurs, les horaires d’entrée, ou même la possession d’animaux ou de véhicules. Mais le cas d’une expulsion pour “trop de voitures” est inédit.
L’affaire remet sur la table la nécessité d’une régulation plus stricte des rapports entre propriétaires et locataires, ainsi qu’un rappel des droits fondamentaux des citoyens en matière de logement.

Conclusion : un cas isolé ou un symptôme ?
Cette affaire, au-delà de son caractère insolite, révèle une tension sociale latente : celle d’une société où la réussite peut susciter autant l’admiration que la suspicion. Et dans un contexte de crise du logement, elle met en lumière un enjeu essentiel : comment concilier liberté individuelle et vie en communauté, sans tomber dans l’arbitraire ?

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