Top 5 des villes les plus polluées d’Afrique

La pollution atmosphérique en Afrique ne se limite pas à un problème environnemental ; elle affecte également la santé publique et la productivité économique. L’exposition prolongée à un air pollué entraîne des maladies respiratoires et un affaiblissement du système immunitaire, réduisant ainsi la capacité de travail des populations. Ce phénomène touche particulièrement les grandes villes africaines où l’industrialisation et l’urbanisation rapide ont intensifié les émissions polluantes.

Les villes les plus touchées par la pollution

Certaines métropoles africaines figurent parmi les plus polluées du continent. Dakar, Accra et Kampala enregistrent des niveaux de pollution élevés en raison de divers facteurs, notamment la poussière saharienne, les émissions industrielles et le trafic routier. À Dakar, l’harmattan aggrave la situation, tandis qu’à Accra, la combustion de biomasse et l’incinération des déchets sont des sources majeures de pollution. À Kampala, la qualité de l’air est si mauvaise que l’exposition annuelle équivaut à fumer 712 cigarettes.

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Une menace pour la santé et l’économie

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 2,4 milliards de personnes dans le monde sont exposées à une pollution domestique dangereuse, liée aux combustibles comme le kérosène et le charbon. Ce phénomène, combiné à la pollution urbaine, contribue à 7 millions de décès prématurés chaque année. En plus des maladies respiratoires et cardiovasculaires, cette pollution entraîne une augmentation des absences au travail et une baisse de la productivité dans des secteurs clés comme l’agriculture et l’industrie.

L’évaluation de la qualité de l’air

L’indice de qualité de l’air (IQA), mesuré par le rapport IQAir Live, classe les villes selon leur niveau de pollution. Avec un IQA de 180, Dakar est classée comme insalubre et dangereuse pour les groupes vulnérables. Accra suit avec un IQA de 117, indiquant un risque pour les personnes sensibles. Kampala affiche un niveau modéré de 77, tandis que Le Caire et Addis-Abeba enregistrent des niveaux intermédiaires. Johannesburg, avec un indice de 44, figure parmi les villes les moins polluées du classement africain.

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Des solutions urgentes à mettre en place

Face à cette situation alarmante, des mesures urgentes doivent être prises pour réduire la pollution et protéger la santé publique. L’adoption d’énergies propres, le renforcement des réglementations environnementales et l’amélioration des infrastructures de transport sont autant de pistes pour atténuer l’impact de la pollution. La mise en œuvre de politiques durables est essentielle pour assurer un avenir plus sain aux populations africaines et limiter les conséquences économiques de ce fléau.

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