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Togo : Nouvelle tactique du ministre Yark Damehame pour une meilleure gestion de la transhumance
La gestion de la transhumance au Togo est un sujet qui nécessite une attention particulière, surtout dans un contexte où les tensions entre éleveurs et agriculteurs sont fréquentes. Pour remédier à cette situation, le ministère des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance a lancé une série d’initiatives de sensibilisation. À partir du 22 octobre et jusqu’au 1er novembre, une tournée nationale s’engage à informer et à échanger avec les éleveurs, les forces de l’ordre et les autorités locales.
Sensibilisation et dialogue : une nécessité
Lors de cette tournée, des séances d’échange seront organisées dans différentes régions pour discuter des enjeux liés à la transhumance. Ces rencontres auront pour but de renforcer les liens entre les éleveurs et les autorités locales, tout en redynamisant les comités de gestion de la transhumance. Le ministre d’État, Yark Damehame, a souligné l’importance de ces échanges pour maintenir un climat de paix dans les communautés. Ces discussions permettront d’aborder des solutions pratiques aux défis rencontrés par les éleveurs.
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Renforcement des comités locaux : un levier d’action
L’une des priorités de cette initiative est de revitaliser les comités locaux dédiés à la gestion de la transhumance. Ces comités jouent un rôle essentiel dans la régulation des mouvements des troupeaux et la prévention des conflits. En redynamisant ces structures, le gouvernement espère favoriser une meilleure organisation des éleveurs, qui pourront ainsi mieux respecter les zones de pâturage établies et éviter les débordements.
Un appel à la coopération
Yark Damehame a également lancé un appel à la coopération entre producteurs et bouviers, insistant sur l’importance de respecter les règles établies. Pour lui, la paix est un héritage à préserver pour les générations futures. Des zones spécifiquement aménagées pour la production bovine dans chaque région ont été mises en place pour faciliter cette coopération, et il est crucial que toutes les parties prenantes s’engagent à respecter ces espaces.
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Priorité à la régulation : un engagement gouvernemental
Le gouvernement met un point d’honneur à la gestion de la transhumance, comme en témoigne la création d’un ministère dédié à cette problématique. Ce choix stratégique souligne la volonté des autorités de renforcer la régulation et le suivi des pratiques de transhumance. En s’attaquant aux causes profondes des conflits entre éleveurs et agriculteurs, l’exécutif espère instaurer un climat de confiance et de sérénité au sein des communautés concernées.