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Togo : Le prêtre catholique devenu adepte vaudou meurt dans d’atroces souffrances
Au Togo, un événement tragique vient secouer la communauté religieuse du pays. Le prêtre catholique du diocèse d’Aného, qui avait choisi de troquer sa soutane pour devenir adepte vaudou, serait mort dans d’atroces souffrances le dimanche 3 mars. Cette information poignante a été rapportée par nos confrères de Togobreakingnews.
Une conversion controversée et un destin funeste
Joseph Bassitome, ancien prêtre catholique désormais adepte vaudou, a trouvé la mort le dimanche 3 mars 2024 aux environs de 5 heures du matin. Il officiait dans le diocèse d’Aného avant de démissionner il y a deux ans. Selon les témoignages, son décès a été précédé de terribles souffrances dues à une anurie.
Les épreuves d’un chemin de soins infructueux
Pour tenter de soulager ses maux, il a été d’abord conduit en urgence à l’hôpital d’Aného, puis ramené à son domicile à Kpémé. Devant l’aggravation rapide de son état, il a été emmené chez ses parents, dans son village natal, où des soins traditionnels lui ont été prodigués. Malheureusement, aucune amélioration n’a été constatée, le forçant à être transféré à une clinique à Notsè, où il a rendu l’âme.
Un témoignage déchirant de ses derniers instants
Un proche, resté fidèle malgré sa conversion controversée, a relaté le calvaire de Joseph Bassitome : « Il était à Kpémé. Il se tordait de douleur, il sentait le besoin d’uriner mais rien ne sortait, et il pleurait. On l’amène d’urgence à l’hôpital d’Aného. Vu que sa santé s’est détériorée, on le ramène à la maison (Kpémé) et direction son village pour se faire traiter par les « anciens ». De là, il est conduit à une clinique à Notsè hier et ce matin du 3 mars, il décède ».
Un choix qui continue de diviser
Ce drame ravive les souvenirs d’un événement qui avait profondément ébranlé la communauté chrétienne en début d’année 2022. Joseph Bassitome, après avoir exercé pendant quatre ans en tant que prêtre catholique, avait choisi de se consacrer au vaudou, attiré par des récits de guérisons miraculeuses. Une décision qui continue de susciter des débats et des réflexions au sein de la société togolaise.