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Togo : Ils sont 70 880 au BAC 2 à frapper à la porte de l’université

Publié

3 mois ago

sur

19 juin 2024

Par

Richard

Togo : Ils sont 70 880 au BAC 2 à frapper la porte de l'université

Depuis lundi 17 juin 2024, 70.880 élèves en classe de Terminale ont entamé l’examen écrit du baccalauréat deuxième partie (BAC 2) dans une centaine de centres au Togo. Cet examen crucial marque une étape décisive dans la vie académique de ces jeunes, qui se préparent à affronter plusieurs jours d’épreuves pour obtenir le précieux sésame.

Épreuve de français pour démarrer

Le bal a été ouvert par l’épreuve de français mardi 18 juin, après les matières facultatives pour ceux de l’enseignement général. Le choix de commencer par le français, une matière fondamentale, met en lumière l’importance accordée à la maîtrise de la langue et à la culture générale dans le cursus scolaire togolais.

Un diplôme clé pour l’avenir académique

Le BAC 2 est le premier diplôme universitaire qui ouvre les portes de l’enseignement supérieur en général. Réussir cet examen permet aux élèves d’accéder à des formations diversifiées dans les universités et les grandes écoles, tant au Togo qu’à l’international, constituant ainsi un tremplin essentiel pour leur avenir professionnel.

Innovation et harmonisation

Cette session 2024 est par ailleurs marquée par une innovation, le plafonnement du cumul des points des matières facultatives. La démarche, annoncée il y a quelques mois, s’inscrit dans la préparation du pays au Baccalauréat harmonisé de l’Uemoa, prévu pour 2026. Cette réforme vise à standardiser le baccalauréat dans l’espace Uemoa, facilitant ainsi la reconnaissance des diplômes et la mobilité des étudiants entre les pays membres.

Un pas vers l’harmonisation régionale

Avec cette réforme, le Togo se prépare à aligner son système éducatif sur les standards régionaux, renforçant ainsi l’intégration et la coopération éducative au sein de l’Uemoa. Cette initiative promet de meilleures opportunités pour les étudiants togolais, les préparant à une compétitivité accrue sur le marché de l’emploi globalisé.