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Togo : Deux élèves incarcérés à la prison civile de Lomé pour des vidéos critiques du régime

Les autorités de Faure Gnassingbé ont récemment conduit à la Prison civile de Lomé deux jeunes élèves, Waze Blaise et Issifou Abirou, après les avoir enlevés et détenus sans motif valable pour avoir diffusé des vidéos critiques contre le régime. Cette arrestation a provoqué une vague de protestations sur les réseaux sociaux.

Informations limitées sur l’arrestation
Pour l’instant, peu de détails sont disponibles sur cette affaire. Des sources proches des familles des deux élèves confirment leur détention. Un troisième élève serait également entre les mains des gendarmes.
Une vidéo TikTok contestataire
Une vidéo publiée sur TikTok montre l’un des élèves exhortant sa génération à prendre conscience de la gravité de la situation politique actuelle, menaçant l’avenir de la jeunesse. La perpétuation du pouvoir de Faure Gnassingbé et la victoire massive de son parti aux législatives n’augurent rien de bon pour l’avenir du pays.

Appel à la mobilisation
Les jeunes appellent leurs pairs à réaliser eux aussi des vidéos pour dénoncer la situation. Cette vidéo, banale en apparence, est typique des critiques souvent vues sur TikTok concernant le mécontentement des Togolais.
Réaction répressive des autorités
Il semble que la jeunesse des créateurs de TikTok ait alarmé les forces du régime, qui ont préféré étouffer la contestation dès ses débuts. Des sources rapportent que les élèves ont été piégés dans une embuscade orchestrée par une femme, probablement agissant sous ordre, qui les a attirés dans un bar où des gendarmes du SCRIC les ont ensuite enlevés.
Retour aux pratiques autoritaires
Les événements suivants restent flous. Les parents des élèves, craignant de compliquer davantage la situation, refusent de s’exprimer. Les voisins aussi. Les enfants ont finalement été placés à la prison civile de Lomé, à la stupéfaction générale. Même les journalistes hésitent à enquêter. Il n’y a aucune information publique sur les accusations portées contre eux ni sur le juge impliqué.

Indignation sur les réseaux sociaux
Cependant, cette affaire a suscité une réprobation générale sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes sont choqués par la détérioration du climat politique, la restriction continue de la liberté d’expression et l’intensification de l’autoritarisme.
Inquiétudes pour la démocratie
Les Togolais craignent de voir leurs acquis démocratiques, obtenus après de longues luttes, disparaître, laissant place à une dictature implacable. Des signes avant-coureurs, tels que l’adoption d’une constitution controversée et inaccessible au public, accentuent ces inquiétudes. Enfin, la victoire écrasante du parti UNIR a de facto instauré un parti unique. Brutalement mais sûrement, les Togolais sont renvoyés aux années sombres d’avant le 5 octobre 1990.
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