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Tensions en RDC : Des échauffourées entre la police et des partisans de l’opposition
En RDC (République démocratique du Congo), une journée mouvementée s’est déroulée ce mercredi 27 décembre, marquée par des appels à la manifestation de l’opposition, malgré l’interdiction formelle du gouvernement. Les partisans, répondant à l’appel de Martin Fayulu et de quatre autres candidats, se sont rassemblés pour exiger l’annulation des récentes élections générales. Cependant, ce qui aurait dû être un rassemblement pacifique s’est transformé en affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.
Violences et confrontation devant le QG d’Ecide
Au QG du parti Ecide, où la manifestation devait prendre son départ, la situation a rapidement dégénéré. Des affrontements ont éclaté entre jeunes militants et policiers, avec des jets de pierres répondant aux grenades assourdissantes et lacrymogènes. Le siège du parti s’est trouvé cerné par les forces de l’ordre, menant à plusieurs arrestations.
L’apaisement après l’escalade
Pendant près d’une heure, un face-à-face tendu a opposé les deux camps, la violence laissant place à la confrontation. Toutefois, un responsable d’Ecide est intervenu, symboliquement voilé de blanc, pour entamer des pourparlers avec les policiers. Cette médiation a eu pour effet de calmer brusquement la situation. Les jeunes sont sortis du siège du parti, les forces de l’ordre ont reculé, et les blessés ont été pris en charge.
Le rappel de l’interdiction et les accusations croisées
Malgré le retour au calme, une partie du dispositif sécuritaire persiste. Les autorités policières maintiennent que la manifestation était illégale, pointant du doigt la présence de mineurs parmi les manifestants, ce qui aurait été une infraction grave. De son côté, Martin Fayulu, présent sur les lieux, a vivement critiqué l’utilisation de la violence pour réprimer toute forme de manifestation pacifique.
Les suites incertaines d’une journée tendue en RDC
Après cette journée agitée, la tension semble s’être apaisée, mais l’incertitude plane sur les conséquences de ces affrontements. Les appels à l’annulation des élections et la volonté de manifester de l’opposition demeurent, alimentant un climat politique déjà tendu dans la région.