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Sénégal : Macky Sall annonce implicitement sa candidature à la présidentielle de 2024

Le président sénégalais, Macky Sall, a suscité un débat lors de sa visite à Paris pour le sommet « sur un nouveau pacte financier mondial ». Lors d’une rencontre avec la diaspora le 21 juin 2023, il a annoncé implicitement sa candidature en vue de l’élection présidentielle prévue dans huit mois.
« Soyez à l’écoute de mon message. Restez unis et mobilisés. De toute façon, je m’adresserai au pays dans pas longtemps. Nous aurons beaucoup à faire après cette déclaration pour aller vers la marche du progrès et vers la victoire de 2024. Soyez rassurés, tout comme la coalition Benno bokk yaakaar », a déclaré le président Sall

Le président Macky Sall compte se présenter pour un 3ᵉ mandat ?
Macky Sall a également souligné l’importance de préserver le pays contre ceux qui cherchent à le détruire, promettant que son gouvernement ferait face aux défis en protégeant le Sénégal et en restaurant la paix.
« Depuis 11 ans, nous avons travaillé ensemble pour imprimer des changements majeurs et marcher vers le progrès et l’épanouissement de nos compatriotes. Ça, c’est ce qui me motive, contrairement à ceux qui veulent détruire le Sénégal. Nous ferons face et nous protègerons le Sénégal et restaurerons la paix », a-t-il promis.

Cette annonce intervient alors qu’une déclaration très attendue du chef d’État est prévue après les violences meurtrières qui ont suivi la condamnation de l’opposant politique Ousmane Sonko.
Bien que l’annonce de la candidature ne soit pas officielle, elle suscite déjà des inquiétudes chez certains membres de l’opposition qui considèrent qu’un troisième mandat serait une ligne rouge à ne pas franchir dans un climat politique tendu.
Les conclusions du dialogue national sont attendues ce week-end avant que Macky Sall n’envisage une possible candidature officielle avant fin août lorsque commencera la procédure des parrainages des candidats.

Pour rappel, une plainte a été récemment déposée en France contre Sall, le ministre de l’Intérieur et le commandant de la gendarmerie pour « crime contre l’humanité ».
Même si cette plainte est considérée comme étant « puérile » et « une fanfaronnade », l’opinion attend impatiemment le regard que portera la Cour Pénal International sur cette affaire.