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Scandale médical au Togo : un rein enlevé sans consentement du patient (les faits)
L’Observatoire pour la Promotion de la Santé en Afrique (OPS-Afrique) tire la sonnette d’alarme sur une affaire qui secoue le secteur médical togolais : une patiente aurait subi une ablation de rein sans son consentement. Ricardo Agouzou Aklesso, président de l’OPS-Afrique, exhorte les autorités togolaises à lever les obstacles judiciaires qui paralysent cette affaire depuis deux ans, afin que la victime puisse obtenir justice.
Violation flagrante des droits fondamentaux
La victime, une professionnelle de santé, a découvert, deux ans après une opération dans un hôpital, que l’un de ses reins avait été retiré sans autorisation. Selon l’OPS-Afrique, cette violation des droits humains a causé des dommages irréversibles à sa santé et bouleversé son quotidien. Cette situation expose des carences graves dans les pratiques médicales et dans le respect des normes éthiques et légales en milieu hospitalier, déclare l’organisation.
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Des démarches restées sans réponse
Sous la direction d’Aklesso, l’OPS-Afrique multiplie les efforts pour obtenir justice pour la victime, sollicitant des institutions comme le Ministère de la Santé, la Médiatrice de la République et la Commission Nationale des Droits de l’Homme. Ces démarches, engagées dès juin 2024, restent toutefois sans résultat concret, ce que l’OPS-Afrique considère comme un mépris inacceptable envers les droits des citoyens et un scandale de santé publique.
Propositions pour améliorer la protection des patients
Face à l’inaction, l’organisation propose de mettre en place un numéro vert pour permettre aux citoyens de signaler anonymement les abus en milieu médical. Elle encourage également les autorités à restaurer la confiance des patients en assurant des sanctions exemplaires contre les responsables de ce drame, tout en saluant les efforts déjà entrepris par les pouvoirs publics pour améliorer le droit à la santé.
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Exigences de justice et de transparence
OPS-Afrique réclame une prise en charge immédiate pour la victime, la transparence sur les circonstances de l’ablation non autorisée, ainsi que des sanctions à l’encontre des coupables. « Ce scandale ne doit pas rester impuni », affirme Aklesso, insistant sur l’importance de prévenir de tels actes pour garantir la sécurité des patients dans les hôpitaux togolais.