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Scandale au Ministère de la Culture et du Tourisme : Le Dr Lamadokou sous le feu des accusations de détournements massifs et de népotisme
Le Dr Lamadokou, depuis son arrivée à la tête du ministère de la Culture, est accusé d’avoir mis en place des manœuvres douteuses, transformant ce département en un outil de détournement de fonds à son profit. Les accusations à son encontre sont nombreuses et détaillées, le présentant comme un homme déterminé à piller les fonds publics sous le prétexte de projets culturels et touristiques fictifs. La récente démission du gouvernement Dogbé, bien que suivie de sa reconduction, a été perçue comme un soulagement dans certains ministères. En effet, plusieurs ministres ont été critiqués pour leur mauvaise gestion, compromettant ainsi l’efficacité du gouvernement, et le cas du ministre de la Culture en est un exemple frappant.
Des sources internes rapportent que le climat au sein du ministère est devenu étouffant. Les employés, désabusés par l’inaction et la corruption, travaillent désormais dans une atmosphère morose. Ils reprochent au ministre d’avoir détruit des secteurs autrefois prospères, s’enrichissant au détriment des activités culturelles et touristiques.
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Parmi les nombreuses accusations portées contre le ministre, sa stratégie de « diviser pour mieux régner » et piller les ressources du ministère est particulièrement mise en cause. Cette tactique aurait permis au ministre de verrouiller le système et d’opérer en toute impunité.
L’une des affaires les plus retentissantes concerne la gestion des hôtels d’État. À Dapaong, un dépôt à terme de 100 millions de francs CFA, épargné depuis des années, aurait été « vidé par le ministre sous prétexte de financer des travaux ». Le résultat ? Une maison luxueuse construite à Kara, dont les carreaux proviendraient des mêmes fournisseurs que ceux utilisés pour l’hôtel de la ville.
Les hôtels d’État, autrefois prospères, sont désormais « à genoux, incapables de payer leurs salariés ». À Niamtougou, une plainte pour non-paiement des salaires a été déposée, illustrant le malaise au sein de ces établissements.
« Il a vidé les comptes des hôtels d’État. À Dapaong, il y avait un dépôt à terme de 100 millions, existant depuis des années. Il a fait vider cet argent sous prétexte de financer des travaux, mais il a construit une maison à Kara avec des carreaux identiques à ceux utilisés pour l’hôtel de la ville. Les hôtels n’arrivent plus à payer les salariés. Même ceux de Niamtougou ont déposé une plainte pour non-paiement de salaire. Pour le Roc Hôtel, les travaux prévus initialement devaient coûter 80 millions, mais il a poussé le montant à 120 millions. Pourtant, la qualité des équipements laisse à désirer. Ses entreprises prennent tous les marchés, mais même ses prête-noms sont fâchés, car il les gruge eux aussi », rapporte une source bien informée.
Népotisme et Falsification : Une mainmise totale sur le ministère
Le ministre ne se serait pas contenté de détourner les fonds publics. Il aurait également « placé ses proches à des postes stratégiques, verrouillant ainsi le contrôle des flux financiers ». Des recrutements truqués auraient été organisés pour placer son frère et d’autres proches à des postes clés, sans les qualifications nécessaires. À l’hôtel Kara, « un simple adjoint statistique serait ainsi devenu chef comptable, responsable de verser les sommes détournées au ministre ».
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« Il a organisé un recrutement pour les comptables des hôtels d’État, où c’est lui-même qui a composé l’épreuve. Il a fait passer ses pions, dont son petit frère, qui n’a même pas le diplôme requis, mais qui est comptable de l’hôtel 30 Août. Le chef comptable de l’hôtel de Kara est un adjoint statistique qu’il a promu. C’est lui qui lui verse toutes les sommes détournées », poursuit une autre source.
Les fausses factures et les documents falsifiés semblent être la norme sous la direction du Docteur , qui a même été accusé « d’organiser des activités fictives pour justifier les décaissements de fonds ».
Entreprises fictives et travaux bidons
Le Docteur aurait également utilisé des entreprises fictives pour s’approprier des marchés publics. Des sociétés telles que Duo Plus, Cath Inter, To Go, et Perspectives Group seraient impliquées dans ces détournements massifs. Pire encore, les travaux réalisés, quand ils le sont, sont d’une qualité douteuse, bien en deçà des montants astronomiques débloqués pour ces projets.
« Il a promis aux artistes de conserver la dotation 2022 du fonds d’aide à la culture pour la leur redistribuer en 2023. Mais rien ne s’est concrétisé. Même les fresques sur le mur du lycée de Tokoin, c’est lui-même qui a géré le marché de bout en bout. Pour l’anniversaire de Bella Bellow, il y avait un fonds spécial, mais on ignore où il est passé. Des justificatifs ont été fabriqués de toutes pièces. Il y a aussi un projet à Bassar où il a détourné l’argent des Français avec ses entreprises. Les Français ont découvert la supercherie et lui ont fait part de leur déception, mais il s’en moque. Le projet est maintenant mort, même le préfet est déçu. Il confie les marchés à ses proches, récupère l’argent, et personne ne peut rien dire. Même les équipements au service, c’est lui qui les prend sans les livrer. Je ne comprends pas pourquoi les contrôleurs ne disent rien. Essayez de voir quel projet concret il a réalisé depuis qu’il est arrivé, rien du tout à part des affectations », s’offusque une autre source.
Un ministère pris en otage
L’état de désolation des directeurs et agents est tel que « beaucoup prient pour un changement de direction ». L’impact de cette corruption systématique est visible à tous les niveaux, avec des projets abandonnés, des activités culturelles en déclin, et un sentiment général de frustration parmi les employés.
Les accusations portées contre le ministre révèlent « un système de pillage bien huilé », où le népotisme, la corruption, et l’intimidation sont les maîtres mots. Les agents, aujourd’hui épuisés, appellent à l’aide, espérant qu’une enquête approfondie sera menée pour mettre fin à ce règne de la terreur économique.
Les noms des prête-noms, les documents falsifiés, et les projets détournés ne demandent qu’à être révélés au grand jour. « La balle est désormais dans le camp des autorités compétentes, si elles osent affronter ce véritable criminel économique ».
selon des sources sûres, durant ces quatre années à la tête de ce ministère, le Sieur aura réussi son pari : « mettre sa famille à l’abri ». Selon des informations précises, ce dernier aurait « acquis une résidence luxueuse aux États-Unis, notamment à Chicago, où résideraient actuellement ses proches ».