Scandale à l’ambassade de ce Pays Africain à Washington : une fraude inimaginable et Ambassade fermée d’urgence

Depuis le 26 mai 2025, les services consulaires de l’ambassade de ce pays Africain à Washington DC sont suspendus. Une décision radicale prise par le ministre ghanéen des Affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa, à la suite d’une enquête interne ayant révélé un vaste réseau de fraude numérique au sein de la représentation diplomatique.

Une escroquerie orchestrée depuis le cœur du système

Au centre de cette affaire, Fred Kwarteng, un agent informatique en poste à l’ambassade, est accusé d’avoir mis en place un système frauduleux sophistiqué. Selon les premiers éléments de l’enquête, Kwarteng aurait inséré un lien illicite sur le site officiel de l’ambassade, redirigeant les demandeurs de visa vers une société privée lui appartenant : Ghana Travel Consultants.

Ce détournement permettait à l’informaticien d’imposer des frais supplémentaires non autorisés, échappant à toute comptabilité officielle. Ce stratagème aurait perduré pendant plusieurs années, causant un préjudice financier non encore estimé pour les usagers comme pour l’État ghanéen.

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Des conséquences immédiates et lourdes

Dès la découverte de la fraude, Fred Kwarteng a été immédiatement licencié, et son dossier transmis aux autorités compétentes pour d’éventuelles poursuites judiciaires. Mais les retombées de cette affaire dépassent le seul cas Kwarteng : l’ensemble du personnel diplomatique a été rappelé au Ghana pour une réévaluation générale. Par ailleurs, le service informatique de l’ambassade a été totalement démantelé, dans l’attente d’un audit complet.

Le ministre Ablakwa a annoncé que la réouverture de l’ambassade interviendra uniquement après une restructuration complète des opérations, des systèmes de sécurité numérique et de la gouvernance interne.

Une diplomatie fragilisée à l’étranger

Ce scandale jette une lumière crue sur les failles du système administratif et numérique de certaines représentations diplomatiques africaines à l’étranger. Il pose également la question de la vigilance des autorités ghanéennes dans le suivi et l’évaluation du personnel en poste.

La communauté ghanéenne aux États-Unis, notamment à Washington, se retrouve aujourd’hui privée d’un service essentiel, dans un contexte international tendu, où les démarches consulaires sont cruciales pour les ressortissants.

Un précédent pour d’autres ambassades ?

Si l’affaire de Washington fait grand bruit, certains observateurs craignent que des pratiques similaires puissent exister ailleurs. Ce scandale pourrait donc ouvrir la voie à un contrôle systémique des ambassades du Ghana dans d’autres pays. Le gouvernement ghanéen est désormais attendu sur sa capacité à tirer des leçons de cette crise et à mettre en place des mécanismes de transparence durables.

Cette affaire est un signal d’alarme pour les usagers des services consulaires. Il est essentiel de toujours vérifier l’authenticité des plateformes officielles avant d’engager toute démarche administrative ou financière. Le gouvernement promet de communiquer prochainement sur les canaux sécurisés et les procédures fiables à suivre en attendant la réouverture officielle de l’ambassade.

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