Révolution verte à Lomé : bientôt des véhicules électriques « Made in Togo » sur le marché !

Depuis le 6 avril 2025, une délégation de l’Université de Lomé séjourne dans la province chinoise de Hebei. Objectif : finaliser un accord de coopération avec la société Shenzhen Fengchi Education Technology. De ce partenariat devrait naître à Lomé une usine de fabrication de motos et véhicules électriques, adossée à un centre de formation intégré à l’École Polytechnique de l’Université de Lomé.

Ce projet d’envergure vise à transformer le paysage de la mobilité togolaise, tout en formant une nouvelle génération de professionnels dans les domaines de la maintenance de véhicules électriques, de l’électronique embarquée, de la programmation et des énergies renouvelables.

Un investissement stratégique pour l’avenir

Avec un financement initial de 2 millions de dollars, le projet prévoit l’acquisition d’équipements pédagogiques de pointe et la construction d’infrastructures modernes. Le centre de formation formera des techniciens hautement qualifiés, renforçant l’employabilité des jeunes et stimulant l’innovation locale dans un secteur en pleine expansion.

Lomé, futur pôle régional de la mobilité propre ?

Dans un contexte marqué par la hausse des prix du carburant et l’urgence climatique, ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large de transition énergétique. L’introduction de véhicules électriques produits localement pourrait alléger le fardeau financier des ménages, tout en réduisant la pollution urbaine.

Les premiers modèles “Made in UL” (Université de Lomé) sont attendus sur le marché dès 2026. Une échéance ambitieuse qui, si elle est respectée, positionnera Lomé comme pionnière de la mobilité propre en Afrique de l’Ouest.

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Une nouvelle ère pour la coopération Chine-Afrique

Ce projet illustre une évolution notable dans les relations sino-africaines. Après des décennies de grands travaux d’infrastructures, la coopération s’oriente désormais vers des domaines plus innovants et durables. L’usine-école de Lomé symbolise cette nouvelle dynamique, où la technologie verte devient un levier de développement économique et éducatif.

Pour le Togo, ce partenariat marque le début d’un virage écologique audacieux. Et peut-être, bientôt, les rues de Lomé vibreront au son feutré des moteurs électriques… silencieux, mais porteurs de promesses.

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