Faits divers
RDC : L’opposant Jacky Ndala affirme avoir été violé en détention par les services de renseignements
Jacky Ndala, président du Mouvement Républicain du Peuple Congolais (MRPC) et ancien coordonnateur de la jeunesse du parti Ensemble pour la République, a récemment dévoilé un épisode tragique qu’il aurait subi en 2022. Dans une déclaration bouleversante, il affirme avoir été agressé sexuellement lors de sa détention au siège de l’Agence nationale de renseignements (ANR).
Un viol orchestré par des agents de l’ANR
Selon Ndala, des agents de l’ANR l’auraient non seulement brutalement agressé mais aussi violé. Avant l’agression, il aurait été contraint de porter un masque, sous lequel il a subi des violences inimaginables, dont une sodomie. À l’époque, Jacky Ndala était emprisonné en raison de ses prises de position politiques, faisant de cet acte une tentative délibérée d’humiliation.
Briser le silence pour tous les Congolais
Après avoir gardé ce traumatisme pour lui-même pendant des mois, Ndala a choisi de sortir du silence. Son but est de mettre en lumière ce qu’il appelle un crime abject qui pourrait être représentatif de ce que d’autres Congolais subissent dans l’ombre. En brisant ce tabou, il espère non seulement faire éclater la vérité, mais aussi encourager d’éventuelles victimes à s’exprimer.
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Accusations contre Denise Mukendi Dusauchoy
Dans son témoignage, Jacky Ndala accuse également Denise Mukendi Dusauchoy, une ancienne candidate à la députation. Cette dernière se serait publiquement vantée sur les réseaux sociaux d’avoir orchestré le viol. Face à cette déclaration, Ndala réclame justice, dénonçant une manœuvre de chantage politique destinée à briser sa volonté et son engagement.
Une quête de justice
Jacky Ndala réclame aujourd’hui que son honneur soit restauré et que les coupables soient traduits en justice. Il considère cette agression comme une tentative d’intimidation visant à le réduire au silence, mais affirme que ces actions ne feront que renforcer sa détermination à lutter pour ses convictions et pour les droits du peuple congolais.
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Ce scandale éclaire une réalité inquiétante de l’usage des violences sexuelles comme arme d’intimidation politique, un sujet encore trop peu abordé en République Démocratique du Congo. Ndala, par son courage, ouvre la voie à un débat nécessaire sur les abus dans le milieu carcéral et la justice dans le pays.