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Niger : un ex-rebelle lance un mouvement de résistance au coup d’État
L’ancien ministre et leader de la rébellion, Rhissa Ag Boula, a récemment annoncé la naissance du Conseil de la Résistance pour la République (CRR) au Niger.
Cette initiative a pour objectif de soutenir activement les efforts internationaux visant à rétablir l’ordre constitutionnel et à ramener le président légitime, Mohamed Bazoum, au pouvoir.
Le CRR cherche également à jouer un rôle de soutien envers la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), selon un communiqué publié par le mouvement.
Création du Conseil de la Résistance pour la République
Rhissa Ag Boula, qui a autrefois occupé des postes ministériels et a également été un chef rebelle de renom, a pris l’initiative de mettre en place le Conseil de la Résistance pour la République (CRR).
Cette organisation a pour but principal de rétablir l’ordre constitutionnel au Niger suite aux événements perturbateurs qui ont mené au putsch et à la détention du président Mohamed Bazoum dans sa résidence.
Appel à l’Arrestation du Général Omar Tchiani
Dans une déclaration énergique, Rhissa Ag Boula a émis un appel à l’arrestation du Général Omar Tchiani, une figure centrale dans les circonstances actuelles. Ce geste souligne l’intention du CRR de s’opposer activement à ceux qui entravent la restauration de l’ordre constitutionnel au Niger.
Le Conseil de la Résistance pour la République (CRR) a annoncé son engagement à soutenir les initiatives internationales visant à rétablir la stabilité et la démocratie au Niger.
Dans ce sens, ledit conseil a exprimé son soutien à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans ses efforts pour résoudre la crise actuelle.
Niger : Adhésion discrète et motifs de sécurité
Malgré le soutien croissant au CRR, certaines personnalités politiques nigériennes qui partagent ses objectifs ont préféré rester discrètes par mesure de sécurité.
Cela suggère que le mouvement suscite un intérêt substantiel parmi les cercles politiques, mais que des préoccupations sécuritaires limitent leur engagement public.
En guise de rappel, il faudrait noter que le lancement du Conseil de la Résistance pour la République (CRR) survient à un moment où les efforts diplomatiques pour rétablir la normalité au Niger se heurtent à des obstacles.
Malgré les tentatives de médiation des pays africains, la junte au pouvoir au Niger a rejeté ces efforts, rendant incertain le retour à la démocratie.