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Niger : L’ONU exige la libération de Mohamed Bazoum

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Niger : L'ONU exige la libération de Mohamed Bazoum
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Les Nations unies ont dénoncé la “détention arbitraire” de l’ex-président du Niger Mohamed Bazoum et de son épouse Hadiza, renversés par un coup d’État en juillet 2023. Dans un avis publié ce lundi, l’ONU exige leur libération immédiate et la mise en place de réparations pour le couple.

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L’organisation internationale alerte sur la violation des droits fondamentaux de l’ancien chef d’État, précisant que depuis son arrestation, il est privé de tout contact avec l’extérieur, y compris avec sa famille et ses avocats. L’ONU juge cette situation inacceptable et appelle à des mesures correctives urgentes.

Un isolement total depuis octobre 2023

Selon un communiqué du collectif d’avocats de Mohamed Bazoum, ce dernier et son épouse sont privés de tout contact avec le monde extérieur depuis la confiscation de son téléphone en octobre 2023. “Seul un médecin peut leur rendre visite pour leur apporter de la nourriture et des médicaments”, précisent-ils. Les avocats réitèrent leur appel à une libération “immédiate”.

Dans son avis, l’ONU souligne que le régime de Niamey “n’a fourni aucune explication tendant à justifier la durée de leur détention, ainsi que l’absence de procès devant les juridictions nigériennes compétentes”.

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La pression internationale reste sans effet

Malgré les injonctions internationales, la détention de Mohamed Bazoum se prolonge. Arrivé au pouvoir par un coup d’État militaire, le général Abdourahamane Tiani maintient l’ex-président en résidence surveillée, l’accusant de comploter contre l’État.

En décembre 2023, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avait pourtant ordonné la libération de Mohamed Bazoum, une décision qui n’a jamais été appliquée. Depuis, le Niger s’est retiré de la Cedeao pour rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES), formée avec le Mali et le Burkina Faso. Cette rupture complique l’application des décisions de la juridiction régionale et réduit la pression diplomatique sur le régime militaire en place.

L’ONU appelle à une action internationale

Face à cette impasse, l’ONU insiste sur la nécessité d’une mobilisation internationale pour garantir le respect des droits de Mohamed Bazoum et de son épouse. Toutefois, il reste à voir si cette nouvelle condamnation des Nations unies suffira à infléchir la position des autorités nigériennes.

##Niger ##

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