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Magistrature au Gabon : Linda Bongo rétrogradée au 2ème grade (les raisons)
Le conseil de discipline du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) a rendu son verdict le lundi 22 juillet 2024. Cette session a été marquée par des décisions sévères à l’encontre de plusieurs magistrats, dont Audrey Balkisso Bongo Ondimba, fille du défunt président Omar Bongo Ondimba. Cette dernière, ainsi que six autres juges, ont été sanctionnés pour divers manquements.
Sanctions pour Audrey Balkisso Bongo Ondimba
Audrey Balkisso Bongo Ondimba a reçu un blâme du CSM et a été rétrogradée au 2e grade. En plus de cette rétrogradation, elle se voit interdire d’occuper une fonction nominative pendant cinq ans. Cette décision a des répercussions significatives puisqu’elle se voit destituée de son poste de directrice des Affaires sociales et de la Protection de l’enfance au ministère de la Justice, un poste qu’elle occupait depuis plusieurs années.
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Des sanctions collectives
La sanction n’a pas touché seulement Audrey Balkisso Bongo Ondimba. En effet, sept autres juges ont également été condamnés, incluant Rebecca Oboumadjogo, Serge Kombila, Yvanh Okili, Meryle Tebangoye, Abel Nguema Menie, et Pierre Aperano Essongue. Les accusations portées contre eux incluent des infractions liées à l’affaire de l’incendie de Becuna, perpétré par la société pétrolière Perenco, où leur conduite a été jugée inappropriée.
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Le cas du procureur de Port-Gentil
Le jeune procureur de la République de Port-Gentil, Pierre Aperano Essongue, a également payé le prix fort pour son comportement en mai dernier. Accusé d’insolence et de non-respect de la hiérarchie par le procureur général, sa sanction était attendue et a été décrite comme inévitable.