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Lomé en émoi : six journalistes agressés lors d’une réunion politique, le CPJ réclame une enquête
Le journalisme togolais traverse une période difficile après l’agression violente de six journalistes lors d’une réunion de l’opposition à Lomé. Cet incident a déclenché une réaction immédiate du Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ), qui réclame des mesures rapides pour que justice soit rendue.

Des journalistes attaqués en pleine couverture
Le 29 septembre dernier, six journalistes, dont Hyacinthe Gbloedzro, Godfrey Akpa, Yawo Klousse, Yvette Sossou, Romuald Koffi Lansou et Albert Agbeko, ont été pris pour cibles alors qu’ils couvraient une réunion de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA). La réunion accueillait notamment le député sénégalais Guy Marius Sagna. Pendant l’événement, les journalistes, représentant divers médias tels que Icilome, Nana FM et La Dépêche, ont subi des agressions physiques, et leur matériel a été volé.
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La police ouvre une enquête, mais des questions subsistent
Le 30 septembre, la police togolaise a annoncé l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur cet incident. Cependant, de nombreuses questions restent sans réponse, notamment l’absence inexpliquée des forces de sécurité au moment des faits. Pour Angela Quintal, responsable du programme Afrique du CPJ, « couvrir une réunion politique ne devrait pas signifier risquer sa vie ». Elle a également signalé que les tentatives pour contacter Yawa Kouigan, ministre de la Communication, sont restées infructueuses.

Une condamnation internationale
L’agression des journalistes n’a pas seulement secoué le Togo, mais a aussi suscité une indignation internationale. Amnesty International s’est jointe à l’appel du CPJ, demandant une enquête conforme aux « standards internationaux » afin que les responsables soient identifiés et jugés. Cet événement souligne les défis croissants auxquels sont confrontés les journalistes togolais dans l’exercice de leur métier.
Le CPJ et d’autres organisations de défense des droits humains exhortent les autorités togolaises à prendre des mesures concrètes pour protéger les journalistes et garantir la liberté de la presse.
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