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Liberté provisoire du fils de Mohamed Bazoum, Pourquoi se réfugier à Lomé ?
Lundi 8 janvier 2024, une décision judiciaire a accordé une liberté provisoire à Mohamed Bazoum Salem, fils du président nigérien déchu, Mohammed Bazoum. Cette mesure intervient après une période de résidence surveillée depuis le coup d’État militaire de juillet 2023 au Niger. Les inculpations de « complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité ou la sûreté de l’État » ont été émises à l’encontre de Mohamed Bazoum, de son fils Bazoum Salem et de certains proches.
Une liberté conditionnelle sous la juridiction militaire
La Justice militaire, responsable de ce dossier délicat, a octroyé à Bazoum Salem une liberté provisoire, assortie de l’obligation de répondre aux convocations ultérieures. L’attestation de mise en liberté provisoire, visée par le Chef d’Escadron Moumouni Abdoulaye et signée par le Greffier en Chef du Tribunal Militaire, énumère les détails essentiels concernant Mohamed Bazoum Salem : sa date et lieu de naissance, son état civil, son absence de condamnation antérieure, et son statut d’étudiant résidant à Niamey.
Une condition exigée par la CEDEAO pour un dialogue
La libération de Mohamed Bazoum, de sa famille et de ses collaborateurs constituait une condition sine qua non posée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour amorcer un dialogue avec les autorités militaires en place au Niger. Cette exigence était cruciale pour instaurer un processus de discussion et de médiation dans un contexte politique tendu.
Cap vers Lomé après la libération
Des sources rapportent que Mohamed Bazoum Salem a fait route vers Lomé peu de temps après sa libération. L’impact de cette libération sur l’équilibre politique au Niger ainsi que sur les futures négociations reste à voir, alors que la région et la communauté internationale observent de près l’évolution de cette situation délicate.