Législative au Sénégal : Tensions croissantes autour du cortège du Premier ministre

La campagne législative au Sénégal a pris un tournant inquiétant suite à l’attaque du cortège du Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier, leader du parti Pastef, a été ciblé par des manifestants en marge d’un meeting électoral. Cette attaque, qui témoigne des tensions exacerbées autour de ces élections, a déclenché des heurts violents, nécessitant une intervention sécuritaire accrue.

Au cours de l’attaque, les affrontements entre les partisans de Sonko et les forces de l’ordre ont rapidement dégénéré. Les témoins rapportent des échanges de projectiles et l’usage de gaz lacrymogènes par la police. Ce climat d’insécurité met en lumière la polarisation de la scène politique sénégalaise, alors que les partis rivalisent pour mobiliser leurs bases.

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Face à l’escalade, des observateurs nationaux et internationaux ont exprimé leur inquiétude quant à l’impact de cette violence sur la participation électorale. Les récents événements pourraient dissuader de nombreux citoyens de se rendre aux urnes, craignant des troubles similaires. Pour beaucoup, la sécurité du processus électoral doit devenir une priorité afin de garantir des élections libres et transparentes.

Dans le camp du gouvernement, des accusations ont fusé à l’encontre de l’opposition, pointant une provocation intentionnelle. De leur côté, les proches de Sonko dénoncent un « acte de sabotage » orchestré pour miner leur campagne. Cette guerre de déclarations n’apaise en rien les tensions, amplifiant la méfiance et les clivages au sein du paysage politique.

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Des appels à la retenue émanent de plusieurs acteurs de la société civile, exhortant les leaders politiques à éviter les discours incendiaires. Pour que la démocratie sénégalaise avance, disent-ils, il est crucial d’établir un dialogue franc et de protéger l’intégrité des élections. Reste à savoir si les forces politiques en présence répondront à cet appel avant que la situation ne s’envenime davantage.

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