La France coupée en deux en mars 2025 !

Le mois de mars 2025 a offert un contraste saisissant entre le Nord et le Sud de la France, selon un bilan publié par Météo-France ce mardi 1er avril 2025. Tandis que la moitié nord du pays bénéficiait d’un temps sec et ensoleillé, la moitié sud devait faire face à des pluies abondantes et un ciel gris.

Des températures globalement douces

Malgré ces disparités climatiques, les températures ont été supérieures à la normale sur l’ensemble du territoire. La moyenne nationale a atteint près de 10°C, soit une anomalie de +0,7°C par rapport à la période de référence 1991-2020. Cependant, la répartition de la chaleur a été tout aussi contrastée que les précipitations.

Des pluies diluviennes au Sud

Le Sud de la France a connu un mois de mars exceptionnellement pluvieux, en particulier près de la Méditerranée. Entre Marseille et Toulon, les précipitations ont été quatre à cinq fois supérieures à la normale. À Perpignan, on a relevé 87 mm de pluie, ce qui a contribué à rendre les sols nettement plus humides que la normale, une situation inédite depuis trois ans dans cette région souvent marquée par la sécheresse.

Lire aussi : Togo : Accident mortel d’un bus Nagode à Atakpamé

Un déficit de pluie au Nord

À l’opposé, le Nord de la Loire a souffert d’un déficit hydrique marqué, avec des précipitations bien inférieures aux moyennes saisonnières. Cette absence de pluie a été accompagnée d’un ensoleillement record.

Plus de soleil à Calais qu’à Nice

L’ensoleillement a déjoué les attentes, offrant plus de lumière au Nord qu’au Sud. À Calais, le soleil a brillé pendant 222 heures, soit 50% de plus que la normale, surpassant ainsi Nice qui a enregistré 221 heures, un chiffre proche de sa moyenne habituelle.

Le paradoxe des températures

Le contraste s’est également manifesté dans les températures maximales. La barre symbolique des 20°C a été franchie dans plusieurs villes septentrionales comme Auxerre, Dijon, Dunkerque, Nancy, Paris et Strasbourg. En revanche, certaines villes du Sud comme Carcassonne et Toulouse n’ont pas encore atteint ce seuil.

Un mois de mars hors norme

Avec ces conditions météorologiques extrêmes et opposées, le mois de mars 2025 restera dans les annales comme une période à la météo déroutante. Ces phénomènes pourraient être le signe de changements climatiques plus profonds, une tendance à surveiller dans les années à venir.

Rejoindre notre communauté WhatsApp pour ne rien manquer.

Rejoignez notre communauté télégramme pour ne rien manquer.