Faits divers
Insolite : il drogue sa femme et invite des inconnus à la vi0ler
Le procès d’un retraité accusé d’avoir drogué sa femme et recruté des inconnus pour la violer pendant près de dix ans a débuté le 2 septembre 2024 à Avignon, France. Cette affaire rarissime, impliquant 51 co-accusés, marque un tournant dans la justice française, le procès étant prévu jusqu’au 20 décembre devant une cour criminelle composée de magistrats professionnels. Le procès attire l’attention en raison de son caractère exceptionnel et des crimes horribles qui y sont jugés.
La victime face à ses agresseurs
Gisèle P., âgée de 72 ans, est arrivée au tribunal entourée de ses avocats et de ses enfants, sans prononcer un mot. Selon son avocat, elle est déterminée à affronter les 51 accusés, dont 18 se trouvent dans le box des détenus. Les accusations portées contre eux pourraient entraîner jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle. La présence de la victime souligne la gravité et l’impact personnel de cette affaire.
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Déclarations provocatrices de l’accusé principal
Dominique P., l’accusé principal de 71 ans, a fait une déclaration provocatrice en affirmant : « Mon domicile, vous le connaissez, c’est la prison ». Ce retraité, qui participait aux viols et les filmait, ne demandait aucune compensation financière. Son avocate, Béatrice Zavarro, a exprimé que son client ressent une honte profonde pour ses actes, qu’elle considère comme impardonnables.
Diversité des accusés et nature des crimes
Les accusés présentent des profils variés, incluant des pompiers, des artisans, des infirmiers, et des journalistes. Bien que certains prétendent avoir cru participer à des fantasmes libertins, les experts notent leur sentiment de toute-puissance sur le corps féminin. L’enquête a révélé 92 faits de viols depuis 2011, principalement après le déménagement du couple en 2013 à Mazan.
Impact personnel et déroulement du procès
Gisèle P., qui a découvert les viols uniquement en 2020 après près de 50 ans de mariage, doit désormais affronter la terrible réalité de ces crimes en différé, n’ayant aucun souvenir des agressions. Le procès devrait également examiner les autres affaires impliquant Dominique P., dont un meurtre avec viol à Paris en 1991 et une tentative de viol en 1999. Gisèle P. et les autres parties civiles seront entendues le jeudi suivant, tandis que Dominique P. sera interrogé le 10 septembre.
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