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Ghana : 2 ministres meurent dans un crash d’hélicoptère militaire

Ghana : Deux ministres périssent dans un crash d’hélicoptère militaire

Le Ghana traverse un moment sombre de son histoire politique. Ce mercredi, un hélicoptère militaire s’est écrasé dans la région d’Ashanti, au sud du pays, emportant avec lui deux ministres du gouvernement et six autres passagers. L’accident a provoqué une onde de choc dans tout le pays, désormais en deuil national.

Deux figures du gouvernement parmi les victimes

Parmi les victimes, figurent Edward Omane Boamah, ministre de la Défense, et Ibrahim Murtala Muhammed, ministre de l’Environnement, de la Science et de la Technologie. Les deux hommes voyageaient avec trois autres hauts responsables gouvernementaux ainsi que trois membres de l’équipage de l’armée de l’air ghanéenne.

Une “tragédie nationale”, selon le gouvernement

Lors d’une conférence de presse empreinte d’émotion, Julius Debrah, chef de cabinet du président John Mahama, a confirmé la nouvelle. « Le président et le gouvernement présentent leurs sincères condoléances aux familles de nos camarades ainsi qu’aux militaires tombés dans l’exercice de leur devoir », a-t-il déclaré, qualifiant l’événement de « tragédie nationale ».

Une enquête en cours pour déterminer les causes

Selon les forces armées ghanéennes, le contact radar avec l’appareil — un hélicoptère de type Z9 — avait été perdu peu avant le crash. Pour l’heure, les causes précises de l’accident restent inconnues. Une enquête a été immédiatement ouverte afin d’éclaircir les circonstances du drame.

Une nation en deuil, des hommages en cascade

La disparition de ces responsables de haut rang représente une perte immense pour le gouvernement ghanéen. Dans tout le pays, l’émotion est palpable, des hommages spontanés se multiplient, et de nombreuses personnalités publiques saluent la mémoire des victimes.

Ce drame aérien vient rappeler la fragilité de la vie publique et le risque encouru par ceux qui servent leur pays au quotidien. Le Ghana s’apprête à organiser des funérailles d’État dans les prochains jours pour honorer ses serviteurs disparus.