Actualités
Drame d’Agoè-Zongo : Ce que révèle l’enquête ordonnée par Faure Gnassingbé

Le lundi, un drame sans précédent a frappé la Route Nationale n°1, entraînant l’effondrement du tablier Est de la passerelle d’Agoè-Zongo. Le bilan est lourd : 8 morts, 3 blessés graves et des dégâts matériels considérables. Face à l’ampleur de l’incident, le Président de la République, Faure Gnassingbé, a réagi immédiatement en ordonnant une commission d’enquête pour élucider les circonstances exactes du sinistre. Lors du Conseil des ministres, une communication conjointe a été faite par les ministres des Travaux Publics, des Transports, et de la Sécurité, mettant en lumière la gravité de la situation. Le gouvernement a exprimé sa profonde compassion envers les familles endeuillées et a promis un accompagnement total aux victimes.

Enquête : qui est responsable ?
La mise en place d’une commission d’enquête marque une volonté claire de transparence et de justice. Cette commission aura pour mission :
D’examiner les causes précises de l’effondrement.
De déterminer les responsabilités administratives, techniques et contractuelles.
D’assurer le suivi judiciaire, avec l’appui du Procureur de la République pour identifier d’éventuelles négligences pénales. Dans le cadre de l’enquête, le dirigeant de la société propriétaire de la semi-remorque impliquée dans l’accident a été placé en garde à vue. Le véhicule, transportant une citerne à gaz, ne respectait pas les normes de gabarit imposées. Par ailleurs, les responsables des entreprises ayant construit la passerelle ont été convoqués et entendus par la police judiciaire.
Lire aussi : Nigéria/Mystère à Kano : Un couple brûlé vif dans un incendie qui soulève des questions
Des mesures immédiates pour éviter un autre drame
Soucieux d’éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise, Faure Gnassingbé a ordonné une série de mesures urgentes :
- Inspection généralisée de toutes les passerelles du pays pour identifier d’éventuelles failles techniques.
- Renforcement du contrôle du gabarit des véhicules et des charges transportées, en particulier pour les poids lourds.
- Déploiement de services spécialisés pour surveiller et sanctionner les véhicules hors normes.
- Respect strict des cahiers des charges par les entreprises attributaires des travaux publics.

Lire aussi : LONATO : Voici les nouveaux changements dans les jeux
Une prise de conscience nationale
Ce drame met en lumière des problématiques profondes : la sécurité des infrastructures, le respect des normes techniques et la vigilance des autorités. Pour les populations d’Agoè-Zongo et d’ailleurs, la réaction rapide des autorités est un signal fort. Le chef de l’État appelle à une responsabilité collective pour garantir la sécurité sur les routes togolaises. L’avenir dira si ces mesures seront suffisantes pour restaurer la confiance et éviter d’autres catastrophes. Une chose est sûre : les Togolais attendent des réponses claires et des actions concrètes pour que ce drame ne sombre pas dans l’oubli.
Rejoignez notre communauté WhatsApp pour ne rien manquer.
Rejoignez notre communauté télégramme pour ne rien manquer.
