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Le Général Damehame Yark annonce la création d’une police de l’eau pour réguler les forages au Togo

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Le Général Damehame Yark annonce la création d'une police de l'eau pour réguler les forages au Togo
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Dans le but de contrôler l’augmentation alarmante du nombre de forages dans le Grand Lomé et d’assurer la qualité de l’eau, le Général Damehame Yark, ministre d’État et ministre de l’Eau et de l’hydraulique villageoise, a annoncé la mise en place imminente d’une “Police de l’Eau”. Cette décision intervient à la suite d’une observation inquiétante : une prolifération rapide des forages, un phénomène qui pourrait compromettre gravement les ressources en eau de la région.

Le ministre Yark, parlant lors du lancement du Projet d’aménagement de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT), financé à hauteur de plus de 100 millions de dollars par la Banque mondiale, a expliqué l’objectif de cette initiative. “Ne soyez pas surpris si on vient vous demander les papiers qui vous autorisent à faire le forage”, a-t-il averti, soulignant l’importance cruciale de réguler à la fois le nombre de forages et la qualité de l’eau.

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“Les forages excessifs peuvent entraîner une surexploitation des nappes phréatiques, entraînant une baisse du niveau de la nappe et potentiellement la salinisation de l’eau”, ont souligné les experts du ministère de l’Eau. Ces conséquences pourraient avoir un impact dévastateur sur l’environnement local et menacer la disponibilité future de l’eau. Ainsi, la mise en place d’une “Police de l’Eau” vise à garantir une gestion responsable des ressources en eau dans le Grand Lomé.

Outre le contrôle du nombre de forages, les autorités soulignent l’importance cruciale d’une gestion appropriée des puits existants. L’entretien et la surveillance régulière des forages sont essentiels pour éviter toute contamination ou dégradation de la qualité de l’eau. Alors que le Togo bénéficie d’abondantes ressources en eau, leur gestion dans le Grand Lomé présente des défis majeurs, notamment la surexploitation, la pollution et l’insuffisance des services d’eau potable et d’assainissement.

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Cependant, il y a de l’espoir à l’horizon grâce au Projet d’amélioration de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT), un effort financier massif de la Banque mondiale. Ce projet ambitieux vise à résoudre les problèmes actuels et à favoriser l’extension de l’accès à l’eau potable dans le Grand Lomé. Grâce à cette initiative, le Togo s’engage à assurer un avenir durable et sain en garantissant à ses citoyens un approvisionnement en eau sûr et fiable.

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