Actualités
CEDEAO : le député sénégalais Guy Marius Sagna, depuis Abidjan dénonce violemment les « coups d’État politiques et constitutionnels »
Guy Marius Sagna, député sénégalais et membre de la commission mixte de la CEDEAO, a vivement critiqué l’attitude des députés de cette organisation régionale, qu’il accuse de ne pas oser dire « la vérité » aux présidents qui s’accrochent au pouvoir par des moyens peu démocratiques.
« Le peuple africain aspire à une CEDEAO qui fasse preuve d’honnêteté envers les chefs d’État, sans adopter une attitude complaisante ou trompeuse. Lorsqu’un chef d’État viole la Constitution ou les droits de sa population, il doit être confronté à la vérité.
Lire aussi : Nigéria : 20 Étudiants Kidnappés, Les Ravisseurs Demandent une Rançon de 50 Millions de Nairas
Nous assistons quotidiennement dans notre CEDEAO à des coups d’État économiques, politiques et constitutionnels, qui ne sont pas moins graves que les coups d’État militaires. Nous avons vu des coups d’État sans perte de vie, mais aussi des manipulations constitutionnelles et des mandats illégaux entraînant des pertes humaines considérables. La CEDEAO doit traiter tous les coups d’État avec la même rigueur. »
Lire aussi : Agoè : un homme infidèle amène sa maîtresse à l’hôtel et reconnait la voix de sa femme dans la chambre voisine
Il a appelé ses collègues à être moins reconnaissants envers les présidents et a suggéré que l’élection des députés de la CEDEAO par les peuples pourrait renforcer la représentativité. « Pour construire une véritable union des peuples, il est crucial que le Parlement de la CEDEAO commence par se réformer lui-même avant de critiquer l’exécutif.
Lire aussi : Nibombé Daré : Ce qu’il Faut Savoir sur le contrat du nouveau sélectionneur des éperviers
La critique, même courtoise, est nécessaire. Quand un chef d’État cherche à prolonger son mandat par des méthodes illégales, il faut s’opposer fermement. Si nous n’agissons pas, les conséquences seront graves dans d’autres pays aussi. Nous devons nous dire la vérité pour bâtir une nouvelle Afrique de l’Ouest », a-t-il souligné.