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Cameroun : Un pasteur impliqué dans un réseau de trafic d’animaux sauvages

Les forces de l’ordre camerounaises ont procédé à l’arrestation d’un pasteur d’une Église pentecôtiste dans une affaire surprenante de trafic d’animaux sauvages. L’interpellation, qui s’est déroulée à Yaoundé le 20 janvier 2025, a révélé un réseau de contrebande impliquant des espèces protégées.

Un réseau bien organisé
Selon les premières informations communiquées par les autorités, le pasteur en question, dont l’identité n’a pas été divulguée, aurait utilisé sa position religieuse pour masquer ses activités illégales. Il aurait agi en collaboration avec des complices afin de capturer, transporter et vendre des animaux sauvages, notamment des pangolins et des perroquets gris, des espèces classées en danger critique d’extinction.
Des investigations menées par les forces de l’ordre ont permis de saisir des cages contenant plusieurs pangolins vivants et des dizaines d’œufs de perroquets destinés au marché noir international.
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Une opération coordonnée
Cette arrestation est le résultat d’une enquête conjointe entre la police nationale, le ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF) et des organisations de protection de la faune. « Il s’agit d’une avancée significative dans notre lutte contre le trafic des espèces protégées, » a déclaré un porte-parole du MINFOF lors d’une conférence de presse.
Les enquêteurs ont également découvert que le réseau utilisait des églises comme points de transit, un stratagème visant à échapper aux contrôles réguliers des autorités.

Les sanctions encourues
En vertu de la législation camerounaise, le trafic d’espèces protégées est un crime passible de lourdes sanctions. Si les charges retenues contre le pasteur sont confirmées, il pourrait être condamné à une peine de prison allant jusqu’à 10 ans, assortie d’une amende considérable.
La faune en danger
Le Cameroun, riche en biodiversité, fait face à une augmentation alarmante du braconnage et du trafic d’espèces sauvages. Ces pratiques mettent en péril des espèces déjà fragilisées par la déforestation et le changement climatique.
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Un appel à la vigilance
Les autorités ont profité de cette arrestation pour sensibiliser la population sur la nécessité de protéger les ressources naturelles du pays. « Chacun doit jouer son rôle pour mettre fin à ces pratiques destructrices, » a insisté le directeur du MINFOF.
L’affaire du pasteur trafiquant d’animaux sauvages met en lumière l’ampleur des défis auxquels le Cameroun est confronté dans la préservation de sa faune. Une vigilance accrue et des actions coordonnées demeurent essentielles pour protéger ce patrimoine inestimable.
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