Cameroun : Plusieurs victimes dans une attaque attribuée à Boko Haram

Une violente offensive attribuée à Boko Haram a semé le chaos dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Ce lundi matin, le village de Ldamang, situé dans le département du Mayo-Tsanaga, a été pris d’assaut par des djihadistes lourdement armés. L’attaque, survenue en pleine nuit, a fait au moins dix morts, dont trois femmes. En quelques heures, les assaillants ont transformé ce village paisible en un champ de ruines, déclenchant un climat de terreur parmi les habitants.

Des scènes de violence inouïes

Les assaillants, munis de fusils d’assaut et d’armes blanches, ont laissé derrière eux un sillage de destruction. Des incendies ont ravagé les habitations, et de nombreux biens ont été pillés. Parmi les victimes, plusieurs villageois ont été tués, tandis que d’autres ont été grièvement blessés. Deux blessés, après avoir été transportés à l’hôpital, ont succombé à leurs blessures. Les scènes de violence, décrites par les témoins comme extrêmes, montrent l’ampleur de la brutalité des djihadistes.

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Un raid qui ne s’arrête pas à Ldamang

Après avoir frappé Ldamang, les assaillants ne se sont pas arrêtés là. Ils ont poursuivi leur raid en direction du village voisin de Lamram, où les habitants ont dû faire face à des pillages similaires. Les commerces et les maisons ont été saccagés, plongeant encore plus de villages dans l’horreur. L’extension de l’attaque a révélé l’intensification des incursions de Boko Haram dans cette zone vulnérable du Cameroun.

L’intervention de l’armée camerounaise

Consciente de l’urgence de la situation, l’armée camerounaise a rapidement réagi pour contenir l’assaut. Les forces armées ont engagé un affrontement direct avec les djihadistes, ce qui a permis de neutraliser quatre membres de Boko Haram. Cette action a contraint le groupe terroriste à battre en retraite, mettant temporairement un terme à la violence dans la région, mais laissant une population dévastée.

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Une menace persistante pour les civils

L’attaque sur Ldamang et Lamram souligne l’incertitude et la peur constantes qui pèsent sur les habitants de l’Extrême-Nord du Cameroun. Les incursions régulières de Boko Haram rappellent l’instabilité qui règne dans cette région et l’impossibilité pour les civils de vivre en toute tranquillité. Malgré les efforts de l’armée, la menace terroriste demeure omniprésente, plongeant les populations locales dans un état d’angoisse permanente.

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