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Bangladesh : Sheikh Hasina démissionne en pleine crise politique
Le Bangladesh traverse une crise politique profonde avec la démission de la Première ministre Sheikh Hasina ce lundi 5 août, annoncée par l’armée. Au pouvoir depuis 2009 et récemment réélue, Sheikh Hasina a cédé face aux manifestations antigouvernementales massives qui secouent le pays.
Fin d’une Ère
La cheffe du gouvernement a remis sa démission à l’armée, marquant ainsi la fin de son règne politique. Lors d’un discours télévisé, le chef de l’armée, Waker-Uz-Zaman, a déclaré qu’un gouvernement intérimaire serait formé pour stabiliser la situation. Plusieurs médias rapportent que Sheikh Hasina aurait fui en Inde avec sa sœur, par crainte pour sa sécurité.
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Réactions et Conséquences
Des images diffusées par la chaîne bangladaise Channel 24 montrent une foule envahissant la résidence de Sheikh Hasina, illustrant la colère et la détermination des manifestants. Cette démission intervient au lendemain d’une journée marquée par des affrontements violents entre forces de l’ordre et manifestants, causant au moins 94 morts à travers le pays. Les manifestations, alimentées par des accusations de corruption, d’inflation et de fraude électorale, ont rapidement dégénéré en violences généralisées.
L’Armée Prend les Rênes
La formation d’un gouvernement intérimaire par l’armée vise à restaurer l’ordre et à préparer le terrain pour des élections transparentes et démocratiques. Cependant, l’avenir politique du pays reste incertain, et la transition pourrait être semée d’embûches.
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Regards Internationaux
La communauté internationale surveille de près l’évolution de la situation au Bangladesh, un pays clé en Asie du Sud. La stabilité politique et la protection des droits civiques et humains seront cruciales pour éviter une détérioration supplémentaire. Le départ de Sheikh Hasina pourrait offrir une opportunité de réformes significatives, mais la route vers la paix et la stabilité demeure longue.