Actualités
Attaque terroriste au Mali : de nombreux assaillants mis hors d’état de nuire (Images)
Le 17 septembre, à l’aube, la quiétude de Bamako a été rompue par des coups de feu. Des terroristes ont ciblé une école de la gendarmerie et une zone militaire proche de l’aéroport de la capitale malienne. Ce site militaire abrite une base stratégique d’où l’armée malienne opère ses drones de surveillance et de combat.
Une attaque revendiquée par le Jnim
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), affilié à al-Qaïda, a rapidement revendiqué la responsabilité de l’attaque. Les forces de transition maliennes ont assuré que la situation était « sous contrôle » peu après les premiers affrontements, bien que les hostilités aient repris en début d’après-midi aux abords de l’aéroport.
Lire aussi : ARSEPJ : Un tremplin essentiel pour la réinsertion des jeunes au Togo
Les efforts de l’armée malienne pour sécuriser la zone
Selon un communiqué officiel de l’armée, un groupe de terroristes a tenté de s’infiltrer dans l’école de la gendarmerie, nécessitant une intervention rapide. Les forces armées maliennes ont déclaré que des « opérations de ratissage » étaient en cours pour neutraliser les éléments ennemis encore présents dans la zone.
Des arrestations et des blessés après l’attaque
Malgré les efforts pour rétablir l’ordre, le bilan humain est lourd. Aliou Tounkara, un parlementaire malien, a annoncé que l’attaque avait fait une cinquantaine de blessés. De plus, une vingtaine d’assaillants ont été capturés, comme en témoigne une vidéo diffusée par la télévision malienne montrant les prisonniers après les combats.
Lire aussi : Rentrée 2024-2025 : l’appel du ministre Calixte Madjoulba aux élèves pour une année réussie
Une capitale sous tension, mais calme
Au-delà de l’effroi provoqué par cette attaque, les autorités maliennes ont insisté sur le fait que la situation est désormais calme à Bamako. Cependant, les tensions restent palpables, et l’armée continue ses efforts pour garantir la sécurité de la capitale face à la menace terroriste.