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Attaque meurtrière à la frontière Ghana–Togo : un officier d’immigration tué, un autre grièvement blessé
Une attaque armée survenue dans la nuit de dimanche à lundi a coûté la vie à un officier du service de l’immigration ghanéen et en a grièvement blessé un autre. Le drame s’est produit près de Nagani, une localité frontalière du district de Tempane, à la frontière entre le Ghana et le Togo.
Selon les premières informations, les deux agents revenaient d’une mission placée sous le commandement du secteur de Pulimakom lorsqu’ils ont été pris en embuscade par des hommes armés non identifiés. L’attaque s’est produite aux alentours de 23 heures, dans une zone particulièrement isolée de la frontière.
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Un bilan lourd malgré une intervention rapide
Alertés par des habitants, des secours ont été dépêchés sur les lieux. Les deux fonctionnaires ont été transportés en urgence à l’hôpital régional de Bolgatanga vers 1 heure du matin. Malgré les efforts du personnel médical, l’un d’eux a succombé à ses blessures, tandis que son collègue, grièvement atteint, reste hospitalisé dans un état critique.
Les autorités promettent une enquête approfondie
Le président du conseil exécutif du district de Tempane, Mbilla Joseph, a confirmé l’attaque dans un communiqué. Il a indiqué que des équipes de sécurité conjointes ont été déployées pour retrouver les assaillants et renforcer la surveillance dans la zone.
« Nous prenons cette situation très au sérieux. Les forces de l’ordre sont pleinement mobilisées pour faire la lumière sur cette agression et assurer la sécurité de nos agents aux frontières », a-t-il déclaré.
Des inquiétudes grandissantes sur la sécurité frontalière
Cet incident vient raviver les inquiétudes concernant la sécurité dans le nord-est du Ghana, déjà confronté à des défis liés à la criminalité transfrontalière, aux trafics illicites et à la présence de groupes armés opérant dans la région du Sahel.
Les autorités ghanéennes, en collaboration avec leurs homologues togolaises, envisagent de renforcer les dispositifs de surveillance et de patrouille le long de cette frontière vulnérable afin d’éviter de nouveaux drames.
Source : republicoftogo
