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Accusations contre Simon Sona Makia : la vérité de sa fille qui choque les réseaux sociaux
Au Togo, le climat sociopolitique reste particulièrement tendu, et certaines affaires locales viennent attiser les discussions sur la protection des droits humains et l’intégrité des institutions. Dernièrement, l’attention s’est focalisée sur la localité de Muyuka, dans le département du Fako, région du Sud-Ouest, où l’affaire Simon Sona Makia a déclenché une vague d’indignation et de débats sur les réseaux sociaux.
L’adjoint au maire, Simon Sona Makia, s’était retrouvé sous le feu des accusations graves de viol et d’inceste sur sa propre fille. Ces allégations, largement relayées sur les plateformes numériques, ont rapidement enflammé l’opinion publique, créant un climat de méfiance et de suspicion autour de sa personne et de sa fonction au sein de la municipalité.
Noella Sona brise le silence
Dans un contexte déjà tendu, la fille de l’adjoint au maire, Noella Sona, est sortie de son silence pour apporter des clarifications essentielles. Dans une vidéo diffusée jeudi 18 septembre 2025, elle a catégoriquement rejeté les accusations portées contre son père, dénonçant ce qu’elle qualifie de « machination politique visant à nuire à sa réputation ».
Visiblement émue, Noella Sona a expliqué les répercussions personnelles et psychologiques de cette affaire : « Je n’ai jamais été victime de mon père. J’ai dû être hospitalisée à cause de ces fausses accusations qui m’ont causé un immense stress. » Elle a également souligné l’impact sur sa vie privée et sentimentale, confiant que ces rumeurs avaient perturbé sa relation avec son compagnon, un avocat avec qui elle prévoit de se marier.
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Un démenti officiel du père
Simon Sona Makia avait lui aussi pris la parole pour contredire les accusations. Selon les informations relayées par Griote TV, l’adjoint au maire a déclaré avoir « rejeté en bloc les accusations », précisant qu’il n’avait jamais été placé en garde à vue à la gendarmerie de Buéa. Ce démenti, corroboré par la déclaration de sa fille, remet en question la véracité des rumeurs initiales et ouvre un débat sur la manipulation de l’information à des fins politiques.
Les réseaux sociaux et la manipulation de l’information
Cette affaire illustre à quel point les réseaux sociaux peuvent amplifier des accusations non vérifiées et influer sur l’opinion publique. Dans un contexte préélectoral, les informations circulent rapidement et peuvent être utilisées pour déstabiliser des personnalités politiques. L’intervention de Noella Sona met en lumière la nécessité d’un traitement responsable des informations et d’une vigilance accrue face aux campagnes de désinformation.
Implications pour la société civile et les droits humains
Au-delà de l’affaire individuelle, ce dossier s’inscrit dans un contexte plus large de mobilisation citoyenne au Togo. La société civile, confrontée à des violations potentielles des droits et à des manipulations politiques, prépare une offensive inédite à l’ONU pour défendre les droits des citoyens. Cette démarche témoigne d’une volonté de faire entendre les préoccupations nationales sur la scène internationale et de promouvoir la transparence et la justice.
Conclusion
L’affaire Simon Sona Makia et la prise de parole de sa fille Noella jettent une lumière sur les dangers de la diffusion d’informations non vérifiées et sur l’importance de la protection des droits humains au Togo. Dans un climat politique tendu, cette affaire rappelle la nécessité de préserver l’intégrité des institutions, la sécurité des individus et de promouvoir une information responsable.
